-------
| Áèáëèîòåêà iknigi.net
|-------
|  Vera Rudinskaya
|
|  Betscu
 -------


   
   Betchu
   Vera Rudinskaya
   Traduit par Vasyova M.
   Il était une fois une petite fille Betchu. Ainsi, elle a été nommée
   affectueusement par les grand-parents dans le campement. Elle a fut un
   enfant unique dans ce petit campement. Toutes les personnes âgées
   l'aimèrent bien, la caressèrent, bénissèrent, chacun à sa manière
   souhaitèrent du bonheur.
   C'était un saint étonnant, cette fillette ronde, souriante, toujours
   babillant quelque chose en sa langue maternelle. Les vieillards lui
   donnainèrent toutes sortes de douceurs de toundra. Et elle-même était
   comme une boule – grasse comme une caille,vive, bavarde.
   Les jours passèrent, Betchu grandissait, la grand-mère ne pouvait pas
   cesser de repaître ses yeux sur elle – telle elle était bien calme et assez
   sage.
   La grand-mère fut ravie de caractère de petite-fille – la fille grandit
   gentille et soigneuse.
   Les soirées, ensemble, elles attendèrent le grand-père de la pêche,
   parfois Betchu partit avec papi pour l'aider. Avec la grand-mère les
   longues soirées d'hiver, elles jouèrent aux jeux dolgans. Ensuite,
   ensemble, à la Fête des Rois on a mis des croix sur les fenêtres de la
   poutre. La grand-mère pria silencieusement devant les icônes dans le
   coin, et Betchu fut couchée dans un lit chaud et la regarda, essayant de
   comprendre de quoi la grand-mère prie.
   Un jour, elle regarda par la fenêtre de la poutre, comment on
   raccorde les cerfs dans le campement, et elle a chuté, s'ayant remporté la
   marque sur la joue gauche, une froissure en forme d'une fossette est resté
   là. Mais ça n'as pas fait mal, et en général elle pleura rarement. Personne
   n'a vu que Betchu fit des caprices, pleura, demanda quelque chose. Elle
   grandit soi-même tranquillement et discrètement, comme un champignon
   dans la toundra.
   
   C'était merveilleux, la toundra. On pourrait s'échapper derrière du
   lac lointain et s'allonger là dans la mousse chaude et rêver de quelque
   chose d'intéressant et mystérieux. En fait, elle aima à rêver: qu'elle aille
   n'importe où de campement et s'allonga soi-même, regarda dans le ciel et
   imagina le monde inconnu à l'autre côté, d'autres personnes, de pays
   différents.
   Sur le monticule
   Une fois la petite Betchu joua près de la peste. Grand-mère écouta
   comme sa petite-fille babille joyeusement, et se réjouit de son bonne
   humeur, ce qu'elle trouva toujours quelque chose à faire.
   Et Betchu a été occupé par choses sérieuses, elle était pour glisser
   sur le monticule.
   Et ce fut capricieux, ce monticule. La petite fille glissa sur elle sur
   les peaux de cerf, le monticule la renversa souvent, et elle ne pouvait se
   laisser glisser en bas. Betchu se fâcha de monticule, en pensant que c'est
   lui qui l'empêche glisser aussi vite qu'elle voulait.
   Maintenant elle nettoya son peau de cerf pour se glisser sans aucuns
   encombres et grongonna mentalement sur le monticule. Et la montagne
   fut longue et penchante, donc s'en glisser fut un grand plaisir.
   Tous les enfants dans le campement aimèrent glisser sur ce
   monticule, en particulier les gamins. Juste la petite Betchu tomba tout le
   
   temps, c'est pourquoi elle se fâcha de monticule. La petite fille ne
   comprenait pas que la raison est en elle: c'est elle-même qui ne sait pas
   s'asseoir exactement sur la peau et puis tombe.
   Mais aujourd'hui, Betchu courut avec plaisir sur le monticule, lui
   sourit et dit tout à coup: «Bonjour, monticule, je suis venue faire un tour.»
   Elle est montée courageusement au sommet, s'assit sur le peau de
   cerf et s'est laissée glisser en bas joyeusement, elle ria à haute voix et a
   remercia le monticule pour cette joie. Grand-mère l'a toujours enseigné de
   remercier pour tout.
   Depuis, ils sont devenus amis: Betchu et monticule capricieux. La
   fille glissa de monticule déjà sans crainte et en riant, disait: «Merci,
   monticulette!».
   «Oh, que tu es fabulatrice!» – grand-mère lui dit, quand elle raconta
   de sa victoire sur le monticule et elles riaient bien sur quelque chose de
   compréhensible pour eux deux.
   Bébé
   Un jour le père ramena un chiot pour Betchu. Un petit chiot noir a
   bientôt grandi en petit toutou. Betchu l'a appela Bébé, parce que d'abord
   ce fut un tout petit morceau noir. La fille le garda toujours avec elle,
   quand se mettait au lit, alors le Bébé grandit avec elle. Ils ont connu
   ensemble beaucoup d'aventures joyeuses.
   Bébé suivit Betchu partout.
   Et maintenant, ils sont allés sur le lac à voir des canards et des oies.
   Il fut déjà le coeur de l'été, et dans la toundra une équipe des oiseaux
   fesait du bruit en pleine force. Les oiseaux sont arrivés des pays chauds et
   maintenant apprécièrent la pureté de l'eau des lacs et tordèrent les nids
   aux bords.
   La fille fut couchée sur la mousse douce et regarda, comme les
   oiseaux construisent des nids. Certains recherchèrent très diligemment la
   mousse, l'herbe, tandis que les autres organisèrent leur logement
   directement sur la plage. Fut un incroyable silence, qui ne soit que dans la
   toundra, seulement les oiseaux gazouillèrent, à l'écart parfois
   s'entendèrent les cris des gens.
   Betchu et Bébé s'installèrent sur le littoral et commencèrent à
   surveiller les oies. Celles-ci nagèrent ayant l'air de mouche de coche dans
   le miroir du lac, en recherche de la nourriture. Les canards nagèrent
   également ici, mais ils furent plus silencieux et plongèrent en silence.
   
   Bébé coucha à côté d'une petite patronne et aussi, presque sans
   respirer, observa les oiseaux. Bien sûr, il n'était pas contre de se régaler,
   mais il savait que ce fut impossible.
   Ainsi ils s'allongèrent paisiblement et tranquillement, comme si
   tout à coup le fracas des coups de feu s'est entendu. Bébé s'est mis en
   garde instantanément. Il regarda la patronne. Mais Betchu contempla
   paisiblement les oiseaux. Le chien également calma et s'étendit près de
   ses pieds. Mais bientôt il y eut des nouveaux coups de feu, et maintenant,
   la petite fille leva la tête. Grand-père lui disait que, quand on entend des
   coups de feu, il faut s'allonger sur l'herbe et ne pas bouger. Quelque part à
   proximité la chasse se produisait, probablement, sur les cerfs sauvages.
   Betchu n'avait pas peur des coups, de temps en temps, le grand-père
   l'emmenait à la chasse.
   Mais tout à coup les cerfs se sont apparu sur le lac, en avant se
   répandit le chef aux cornes blanches, derrière lui tout un troupeau. La
   petite fille se précipita à l'eau, le chien n'arrivait pas à suivre. Les cerfs se
   sont passés tout près d'eux. Bébé aboyait terriblement sur eux, protégeant
   sa petite patronne. Les chasseurs se sont apparus aussi soudainement, et
   l'un d'eux a crié fort pour que la fillette se couche dans l'herbe. Betchu est
   tombé, et le Bébé immédiatement se coucha sur elle, comme couvrant
   contre les balles occasionnelles. Ainsi ils s'allongeaient afin les coups de
   feu ne sont pas cessé.
   Puis quand elle a raconté à sa grand-mère, comme le petit Bébé la
   protegeait, elle lança pour chien un gros morceau de viande en
   reconnaissance.
   C'était un chien merveilleux. Le matin, elle raccordait les cerfs à la
   peste, pour que le grand-père les numérote, et le soir ils rassemblaient le
   troupeau ensemble, courant lors de la toundra. Mais il réussit de jouer
   avec Betchu et l'accompagna partout. Quand le temps est venu d'aller à
   l'école, Betchu l'a pris avec elle dans le village. Bébé a vécu avec eux 12
   ans, puis s'en alla dans la toundra et disparut.
   Betchu se déprimait longtemps de son fidèle ami, mais ensuite le
   nouveau chien est apparu, on l'a appelé Petit ami. Depuis, elle avait
   beaucoup de chiens, mais aucun d'eux ne s'appelait plus Bébé.
   Les étoiles
   Betchu avec sa grand-mère ont soupé et sortis à rencontrer le grand-
   père. Fut le silence extraordinaire, seulement parfois la neige cailleuse
   croquait. En silence, elles se tenaient près de la poutre à l'écoute des sons.
   Le calme étonnant régnait autour.
   Soudain la fillette regarda le ciel et, surprise, ferma les yeux. Tout le
   ciel était parsemée d'étoiles brillantes, et l'aurore boréale dansait. Betchu
   debout, la bouche ouverte, observait ce spectacle. C'était la première fois
   qu'elle a vu tel ciel, et son enthousiasme ne manquait pas. Elle cria à
   grand-mère: «Regarde, les petites étoiles se sont venues à se promener».
   Le ciel était tout proche, et l'aurore boréale brillait plus vif que des
   étoiles. Il semblait, qu'il remplit tout l'espace par ses feux colorées. La
   petite fille s'approcha de Bébé, le chien a soulevé la gueule vers le ciel, et
   tous les deux se sont restés figés, stupéfiés.
   Il parait que les étoiles et l'aurore boréale ont organisé une
   compétition, qui est le plus beau. Betchu a remarqué que certaines
   starlettes tombent et disparaissent rapidement dans l'obscurité. Elle a dit à
   grand-mère, que ces étoiles se cachent des aurores boréales, afin de ne
   pas se battre. Grand-mère ne répondit rien, elle n'a que sourit pour la
   fantaisie de petite-fille.
   Elles sont restées debout longtemps, en admirant la vision
   inhabituelle. Eh bien, voici le troupeau de cerfs, enfin, suivi de grand-
   père qui s'est approché d'eux. Il a également jeté un coup d'oeil sur le ciel,
   sourit et dit que si les étoiles brillent si vif, demain il fera très froid.
   Ce soir la fille ne pouvait pas s'endormir depuis longtemps. Elle
   était couchée sous la couette de renard polaire, se souvenait des étoiles et
   en pensait comme des créatures vivantes. Ainsi, tous les soirs, avant de se
   coucher Betchu sortit sur la rue et regarda, comment ça se passe chez les
   étoiles, si tout est bien et l'aurore boréale terrible ne les offense pas. En
   partant, elle agita les bras au ciel et le chien regardait avec surprise sa
   petite maîtresse.
   Grand-mère aimée
   Le soir Betchu avec sa grand-mère étaient assises près du feu et
   parlaient, en attendant le grand-père. La fillette écoutait attentivement ce
   que la grand-mère racontait, mais tout de même l'examinait en sous-main.
   Elle se réjouissait qu'elle ne change pas, la grand-mère. Le même visage
   mignon et doux, le même sourire joyeux et la voix calme.
   La fille voulait que la grand-mère reste toujours comme ça.
   Du coup, elle lui demanda:
   – Grand-mère, tu seras toujours la seule et même?
   Elle a été surprise par la question de la petite-fille et lui répondit:
   – Oui, toujours.
   La fille s'est réjouie:
   – Toujours la seule et mêmette!
   Les deux se sont mis à rire bruyamment de son mot nouveau.
   Le vent hurlait en dehors, ils fument un peu inquietes, ça fesait
   longtemps qu'on n'a pas eu des troupeaux de cerfs. Ce fut de sorte que la
   nuit polaire en dehors se moquait de leur consternation. Lui, elle savait
   que les cerfs sont déjà proches. Les étoiles brillantes regardaient dans leur
   fenêtre, et elles se sont calmés. Une telle nuit dans la toundra on voit tout
   aux nombreux kilomètres.
   Voilà la neige cailleuse qui a commençé à craquer sous les sabots de
   cerf, ils reniflaient bruyamment, les chiens de berger aboyaient. Grand-
   père est entré dans les poutres, il était dans le voile de neige.
   – Les étoiles jouent toujours dans le ciel, et l'aurore boréale est sorti
   pour faire une promenade avec eux, dit – il, en regardant sa petite-fille.
   Celle-ci a rapidement mis sokouï* et sauta à admirer le ciel.
   Et puis, tout ensemble, ils buvaient du thé, et le grand-père racontait
   comment il raccodrait des cerfs aujourd'hui, et comment le Bébé l'avait
   aidait à les rassembler en troupeau. Betchu riait bruyamment sur ses récits
   de Bébé. Tous se sentaient bien et confortablement dans leur petit poutre.
   *sokouï(ïðèì.ïåð.) – une variante de vêtements d'extérieur pour les
   hommes chez les peuples du nord de la Sibérie Occidentale
   Argiche
   Betchu avec sa grand-mère ont emballé les vêtements, en se
   préparant à l'argiche – déménagement sur le nouveau campement. Grand-
   père a déjà attelé les cerfs. La fillette s'est assise profondément dans le
   cométique, afin de ne pas tomber pendant le trajet. Tout est prêt, et les
   cerfs se sont mis en route sur une route enneigée. Betchu avait son propre
   cométique. Elle regardait par les côtés, le soleil lui éclairait vif, c'était une
   belle journée de printemps. On entendait la neige cailleuse croquer sous
   le cométique, en chantant une mélodie lente, alors la jeune fille s'est
   assoupie. Elle s'est réveillée des cris de quelqu'un. Apeurée, Betchu a
   regardé autour et a vu que le grand-père court au troupeau de cerfs, et il y
   a deux gros chiens sur une colline.
   Juste quand la grand-mère a crié de ne pas déscendre de la luge, la
   petite fille comprit que quelque chose s'était passé. Ce furent des loups.
   Betchu n'entendus qu'en parler, mais jamais vu. La fillette curieuse les
   regarda de tous les yeux. Mais les loups se trouvaient sur la crête de la
   montagne sans la quitter. Les gens criaient et sifflaient, mais les loups
   continuaient à rester debout. La fille en était très passionné, elle avait
   envie de les examiner plus proche. Le grand-père arracha le fusil de
   chasse et courit sur la colline. Il a tiré quelques coups en l'air, et
   seulement après, les loups se sont tourné lentement et se sont enfuis.
   Betchu n'avait aucun peur, et au contraire fut heureuse d'avoir vu les
   loups si proche.
   «Probablement, les bêtes sont affamés», pensa la fille, et même les a
   regretté dans l'âme. L'argiche a tranquillement continué son chemin,
   maintenant Betchu regarda attentivement par les côtés– si quelque chose
   d'inhabituel arrive lors du chemin.
   Passage
   Aujourd'hui elles se sont levées tôt, Betchu et sa grand-mère.
   Aujourd'hui, ils "fesaient l'argiche" – déménageaient sur la nouvelle place.
   Petite Betchu ramassait les ustensiles de ménage, aidait à la grand-mère
   d'emballer la vaisselle. Il y avait beaucoup de choses à faire, il fallait
   avoir le temps pour faire tout. Voilà le grand-père qui a amené les cerfs et
   a commencé à les atteler pour traverser à dos des cerfs des nombreux
   petits lacs et ruisseaux profonds.
   Betchu n'aimait point aller à dos des cerfs, son selle toujours glissait,
   et elle tombait souvent dans l'eau. Et maintenant, en regardant le cerf
   enfourché, elle a eu peur de tomber. Bébé s'agitait près d'elle, nerveux
   avant la route.
   
   Voilà tout est prêt, il est temps de prendre le chemin. Tous le
   campement a avancé lentement, Betchu et la grand-mère se sont avérées
   au milieu de la caravane. L'aboiement fort des chiens et les rires des
   enfants les accompagnèret dans le chemin. Les enfants sont toujours
   nombreuses dans les familles dolgans. Tous allaient paisiblement et
   tranquillement par la toundra. La grand-mère excitait tranquillement son
   cerf, et Betchu la suivait.
   Joyeuse, elle observait tous, bavardant avec ses amies Asyandou en
   route.
   Voici la première rivière est apparu. Bruyante et terapétueuse comme
   si elle attendait ses voyageurs, pour les effrayer par son bruissement.
   L'œil aux aguets, Betchu ne savait pas, si elle pourra la travarser sur son
   cerf. La grand-mère se retourna vers lui, l'encourageant par le sourire.
   Voici son cerf a travaersé rapidement la rivière, elle s'arrêta au bord,
   attendant sa petite-fille.
   Betchu, à son tour, n'arrivais pas à décider de descendre dans la
   rivière; fasciné, elle regardait l'eau, en essayant de surmonter sa peur.
   La grand-mère cria fort pour qu'elle se dépêche. Mais il semblait que
   l'eau a jeté un sort sur la petite fille, sans lever les yeux, elle regarda le
   cours bruant et n'arrivait pas à décider de faire déplacer le cerf.
   Bébé aboya avec impatience, la précipitant. Le cerf de Betchu se
   dirigea lentement vers l'eau, en se préparant à traverser la rivière. Ce fut
   déjà le milieu de la rivière, tout est calme, la fillette a repris son souffle –
   bientôt c'est le bord et, soudain, le cerf, ayant eu peur de quelque chose,
   s'est tordu brusquement.
   La petite fille ne put résister et culbita à travers la selle et écrasa
   bruyant dans l'eau. L'eau saisissait, telle elle a été froide. Betchu n'a pas
   perdu son maintien, se leva rapidement, bien qu'il fut assez fin, et courut
   au bord.
   «Euh donc, je n'ai pas réussi encore une fois», pensait – elle.
   D'abord la grand-mère a eu peur, mais ensuite, en voyant comment
   vivement Betchu descend vers le rivage, elle se mit à rire bruyamment. Et
   la petite fille riait ensemble avec elle. Elle a réussi même de ne pas se
   mouiller, ayant sauté prestement à terre.
   La grand-mère lui a changé de vêtements, elle avait toujours les
   bottes de réserve quand c'était necessaire.
   Et bientôt, ils ont rattrapé les autres. Sur leur route, ils ont eu
   beaucoup de rivières et de lacs en plus, mais maintenant Betchu était très
   attentive et n'avais rien peur. Elle comprit qu'il ne faut que se tenir fort de
   selle et s'asseoir directement et ne pas se pencher en avant.
   Voici un ruisseau assez large et profond. Betchu à la suite de grand-
   mère a dirigea son cerf sûrement à travers lui, et il passa le ruisseau
   tranquillement, et Betchu le caressa affectueusement. Enfin, elle a réussi
   à résister et de ne pas tomber dans l'eau. Voilà un nouveau campement.
   Toujours beaucoup de tracas, il faut aller ramasser le saule, tandis que les
   adultes déposent le bagage et se préparent à mettre la peste. Betchu
   tournait près de la grand-mère et lui aidait avec plaisir.
   Faon Oku
   Betchu avait un petit ami fidèle-faon Oku que grand-père lui offra.
   C’est la coutume des dolgans – d’offrir un cerf à l’enfant. Ils grandirent
   ensemble, jouant et courant joyeusement dans l'herbe épaisse. Cet Oku,
   que coquin fut-il! Tôt le matin, il foulait d’onglon le bas de la peste et
   réveillait sa petite amie. Il savait, c’est sûr que la fillette lui donne
   quelque chose de savoureux. Donc, Betchu sort de la maison, caresse son
   ami, lui nourrit. Oku ne mangait que de ces mains. Et voila on va avoir
   une journée pleine de jeux et amusements, heureusement qu’on a des
   espaces vastes et le don du ciel. D'abord ils sont allés à la rivière. Ce fut
   la rivière profonde avec des rapides, mais froide. Ils coururent le long de
   la côte, cherchèrent des cailloux lumineux sur le sable et allerent plus
   loin. Oku courait en sautillant, de temps en temps regardant en arrière et
   précipitant son amie. Ainsi, ils sont arrivés jusqu’au saule épais. De là le
   campement était invisible. La fille a eu peur pour le moment. Auparavant
   ils ne partaient pas si loin, mais Oku marchait tout près et ils se sont
   avancés. Toundra infinie allait au loin derrière le saule. Les oiseaux qui
   sont très nombreux dans la toundra, gazouillaient amusement, le ciel était
   sans aucun nuage. En ces moments on dit que le silence de toundra est
   résonnant. Oku et la petite fille s'assirent sur l'herbe. On ne voyait
   personne, à proximité on n’entendait que les oiseaux. La fille n'avait pas
   remarqué qu’elle s’est endormie. Le fidèle Oku était couché à côté, la
   protégeant. On n’entendait les chiens non plus, ils sont restés à la peste,
   en attendant toujours le repas. Tout à coup le ciel s'assombrit
   brusquement, de nuages sombres se sont apparus, un fort grondement de
   tonnerre s’est produit, mais la fillette continuait à bien dormir.
   Le petit faon, qu'est-ce qu'il doit faire?! Il avait très peur de l'orage
   qui est assez rare dans la toundra. Oku a tiré fille par la jambe, mais elle
   n'a pas bougé. Il a tapoté d'onglon – elle dormait. Eh bien, le sommeil de
   Betchu est fort!
   Et dans le campement c'est la grand-mère qui s'est alarmée, où est sa
   petite-fille aimée? Tous sont précipités à la chercher. Soudain le vent fort
   méchant était venu, il commença à déchirer la peste, dispersa les branches
   de saule partout, rassemblés dans la matinée. Grand-mère ne savait que
   faire, comme le grand-père alla à la chasse tôt le matin.
   
   Enfin Betchu s'est réveillée de grondement, le vent est venu là et
   maintenant, de toute la force soufflait sur les herbes et les buissons. La
   fille a eu peur, inquiétante, elle a regaré alentour, comme loin ils ont
   partis de la peste! Oku blotta à elle, essayant de la protéger du vent. Il
   faut courir à la maison, mais où est-il, ils ne savaient pas – on s'est perdu.
   La petite fille ne s'est mis ni à pleurer, ni à crier, car elle n'est pas seule,
   côté son petit ami fut avec elle.
   Betchu n'était qu'une fille bonne, mais raisonnable. Soudain, elle a
   remarqué un grand saule, sous laquelle on pu se cacher du vent. Ensemble
   avec faon, ils se sont approché de ruche, et ils ont attendaient que le vent
   se calme. Le vent fit du bruit encore un peu, les nuages se sont enfuit
   quelque part, et l'orage a commencé à partir à l'autre côté, comme en les
   regrettant. La fille et le faon se sont assis encore un peu sous un ruche, et
   a ensuite ont décidé d'aller chercher la peste, pour sûr, la grand-mère
   devrait très inquiète.
   Ils sont monté sur une colline, le faon a mis à s'écouter et tout à coup
   a entendu les aboiements des chiens. La maison est à côté. Il tapota
   d'onglon joyeusement et courut sur ce son, et la jeune fille courut
   derrière lui. Donc, ils sont arrivés à la maison. Grand-mère était contente
   de les voir sains et saufs, sans les gronder. Depuis là, faon et Betchu
   jouaient juste à côté de la peste et ne s'en allaient pas loin plus. Le
   tonnerre leur a fait trop peur.
   
   Plaquebière
   Chaque automne les enfants de campement allaient ramasser des
   baies. C'est la plaquebière que la petite fille aimait bien ramasser. C'est
   une grande baie orange, très doux et savoureux, pousse souvent près de
   petits lacs.
   Un jour Betchu avec Masha, son ami, sont allés au lac lointain pour
   les baies. Ils s'allaient joyeusement lors de la toundra, en riant et
   s'amusant.
   Il y avait beaucoup de baies près du lac. Les filles se sont séparé sur
   les bords et ont commencé à ramasser la plaquebière. Betchu fut
   tellement captivée qu'elle n'a pas remarqué que la nuit est tombée et le
   vent soufflait. Il appela fort son amie, mais elle n'était pas là. Betchu
   regarda par les côtés – autour il n'y a que la toundra infinie. Où est donc
   Mashenka?
   La fille n'a pas eu peur, elle a grimpé sur la colline et vu sa petite
   amie. Celle-là s'assit près de motte et observa quelqu'un en silence. Il s'est
   avèré que la souris s'est accouchpé des petits souriceaux, qui grouillaient
   près de trou, chicotaient, en demandant à manger. Et la maman – souris
   effrayée s'est assise tout près et observait les filles.
   Betchu dit à son ami: «Il ne faut pas toucher les bébés, sinon leur
   maman se fâche et s'en va, et ils vont mourir de faim». Les filles se sont
   assis encore un peu, puis elles sont rentrés de ramasser la plaquebière. Et
   la maman-souris se précipita à ses enfants, leur carressa et nourrit.
   
   Les filles cueillirent beaucoup de baies et rentrènt chez eux contentes.
   Petit pouillard
   Les vents froids cuisants de l'hivers soufflaient, l'hiver était venu
   dans la toundra. Betchu a décidé d'aller sur lac encore une fois pour voir
   si tous les oiseaux se sont envolés.
   Ce fut pendant tout l'été qu'elle surveillait les canetons et oisons, les
   nourissait. Les poussins ont grandis tous, les ailes se sont renforcés, et
   tous les oiseaux devraient s'envoler au sud avec ses troupeaux pour
   l'hiver. La petite fille a passé par le chaud tapis doux de lichen au lac. La
   surface de l'eau jettait mille feux dans les rayons du soleil froid du nord,
   le silence et la tranquillité régnaient autour. Il semblait que la nature se
   préparait à froid, à la dure hiver impitoyable.
   En reventant, soudain Betchu a remarqué un petit pouillard. Celle-là
   survolait juste auprès d'elle d'une motte à l'autre, comme si elle voulait
   dire quelque chose. La fille observa l'oiseau attentivement. Sur la patte
   l'arrière elle a vu le fil de l'attrape.
   
   La patte s'y est enroulé. Si on ne démêle pas, elle séchera, et l'oiseau
   peut mourir. «Quel désordre dans la toundra!» – Betchu a pensé
   tristement.
   Elle courait derrière l'oiseau, ayant oublié tout. Enfin, elle a réussi à
   tomber dans l'herbe et attraper le pouillard. Oui, c'est vrai, le fil a
   fermement couvert sa patte droite. Se tenant l'oiseau fort, la petite fille
   s'est élancée vers la peste. Le grand-père a dégagé la patte du pouillard
   très soigneusement, en se rappelant avec le sourire, comme l'année
   dernière Betchu garda strictement des nids d'oies, poue que les oisons
   aient pu grandir. Il aimait ce genre d'amour de sa fillette pour son pays et
   ses habitants. Il pensa de bon caractère de sa petite-fille et dans l'âme se
   réjouit pour elle.
   Eh bien, la patte est libre. Le pouillard a agité plusieurs fois des
   ailes, comme en demandant plutôt de la laisser aller. Betchu l'emporta
   hors de la peste, ordonna à Bébé de rester près de la peste. Elle baissa
   doucement l'oiseau, et elle s'est envolé dans l'herbe.
   «Ça va bien» pensa la jeune fille, admirant de nouveau d'immenses
   espaces de toundra et en écoutant son silence infini. Maintenant Betchu
   fut tranquille pour ses habitants.