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Автор книги: Паскаль Коши


Жанр: Педагогика, Наука и Образование


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La Monarchie de Juillet: attentats

Dès son accession au trône, Louis-Philippe 1er doit faire face à de nombreux attentats contre sa personne. Républicains, bonapartistes, légitimistes multiplient les complots auxquels s’ajoutent des émeutes, parfois violemment réprimées comme rue Transnonain à Paris en 1834, massacre immortalisé par l’artiste Honoré Daumier. A Lyon, des ouvriers de l’industrie textile (les canuts) se révoltent. Victor Hugo, dans les Misérables, revient sur ces manifestations qui donnent lieu à l’édification de barricades.

Le 28 juillet 1835, jour anniversaire de la révolution dite des « Trois glorieuses », le Roi passe en revue les troupes sur les boulevards de Paris. A la hauteur du 50, boulevard du Temple, Fieschi actionne une « machine infernale » qui tue 18 personnes du cortège et en blesse 40. Le Roi et ses fils sont sains et saufs. Fieschi et ses complices sont immédiatement arrêtés. Après instruction, le procès est confié à la Chambre des Pairs. La personnalité de l’accusé Fieschi, qui semble avoir agi sans conviction politique, a fait de ce procès un classique des études criminologiques. Fieschi et deux de ses complices sont condamnés à mort et guillotinés.

Cour des Pairs, attentat du 28 juillet 1835, Interrogatoires des accusés, Paris, Imprimerie royale, 1835

« Interrogatoire de Fieschi par le magistrat instructeur, Fieschi est encore identifié sous le nom de Gérard.

3e interrogatoire subi par Fieschi, sous le nom de Joseph-François Gérard, le 29 juillet 1835, huit heures du matin, devant le même magistrat.

A huit heures du matin:

Le prévenu est mieux, il parle librement.

D.: Voulez-vous me dire aujourd’hui vos nom et prénoms?

R.: Je vous les ai dits hier.

D.: Comment vous appelez-vous?

R.: Joseph-François Gérard, âgé de 39 ans, né à Lodève, mécanicien, demeurant à Paris, boulevart (sic) du Temple, n°50.

D.: Travailliez-vous pour un maître ?

R.: Non, Monsieur; depuis quelques jours je m’étais mis chez moi.

D.: Comment s’appelle votre maître?

R.: Ici (?)

Cette réponse est une question adressée par Fieschi au magistrat interrogateur et la demande suivante contient la réponse à cette question.

D.: Oui.

R.: Je n’ai pas travaillé ici.

D.: Ne dites-vous pas que vous êtes ici depuis le mois d’avril?

R.: Oui.

Nous adressons quelques représentations au prévenu; il dit, entre autres choses:

« Je suis un malheureux ! Je suis un misérable

« Je ne puis rien espérer !

« Je puis rendre service

Nous verrons.

« J’ai du regret de l’avoir fait … »

Le prévenu a sur le côté gauche de la poitrine une croix à cinq branches en pointe, surmontée d’un aigle, au-dessus duquel est une couronne. Le prévenu dit que c’est une décoration du prince Murat.

M. le Garde des sceaux est présent; il joint ses exhortations et ses efforts aux nôtres pour engager le prévenu à dire toute la vérité.

Le prévenu dit encore entre autres choses, d’après diverses interpellations qui lui sont adressées:

« J’arrêterai peut-être quelque chose … Je ne nommerai personne;

« Je ne vendrai personne. Mon crime a été plus fort que ma raison. »

Il lui est demandé s’il n’a pas été excité par les journaux; après avoir répondu: « Pas trop… , il ajoute: Oui.

D.: Nous ne vous demandons pas de noms.

Pas de réponse.

D.: Est-ce vous qui êtes l’inventeur de la machine ?

R.: Oui, Monsieur.

D.: Où avez-vous eu les canons de fusil?

La réponse du prévenu indique qu’il les a achetés en plusieurs endroits.

D.: Où avez-vous acheté la poudre?

R.: Chez les marchands de tabac.

D.: Avez-vous acheté aussi les balles toutes faites?

R.: Oui

D.: Avez-vous été plusieurs jours à faire la machine?

R.: Oui.

Il dit encore en répondant à d’autres questions, qu’il y avait « longtemps qu’elle était faite.»

Il ajoute:

« J’en ai même travaillé plusieurs. Mais je les ai brûlées.

« Sa Majesté peut être tranquille.»

Dans diverses autres explications, « Il dit avoir été fanatisé »; il parle « des événements de la rue Transnonain et de ceux de Lyon.»

Lecture faite, le prévenu a persisté dans ses déclarations; il a dit ne pouvoir signer. Nous avons signé avec le greffier.

(Dossier Fieschi, interrogatoires, pièce 5e.) »

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Honoré Daumier – Оноре Домье (1808–1879), признанный мастер политической карикатуры XIX в., живописец, скульптор, художник-график. За карикатуру на короля был посажен в тюрьму (1832). Особенно известен карикатурами на политические события, жизнь известных людей своего времени.

événements m pl de la rue Transnonain – cобытия на улице Транснонен 14 апреля 1834 г. Трагедия, разразившаяся в Париже, случайным свидетелем последствий которой (вынос тел) стал Домье. Через несколько дней после жестоко подавленного восстания ткачей в Лионе восстания вспыхнули и в других городах Франции. Париж также готовился к неминуемым событиям. На улице Транснонен находилась одна из самых больших построенных повстанцами баррикад. После выстрела из окна в офицера из дома рядом с баррикадой солдаты ворвались в дом и убили часть его жителей.

Chambre f des Pairs – Палата пэров, верхняя палата французского парламента с 1814 по 1848 гг. (период двух Реставраций, Ста дней, июльской монархии). Созданная Людовиком XVIII палата была одним из институтов французской законодательной системы. Являлась судом для государственных преступлений и должностных преступлений министров и депутатов.

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Naissance du Christianisme social

Après la déchristianisation du siècle précédent et la violence antireligieuse de la Révolution, la France connaît un regain du catholicisme en ce début du XIXe siècle. Mais ces années-là sont aussi celles des premiers temps de la Révolution industrielle qui transforme la société. Dans ce contexte, Félicité de Lamennais et quelques autres, prônent un catholicisme tourné vers la question sociale, les pauvres. Pleines d’émotion et de lyrisme, ces Paroles d’un croyant sont aussi empruntes du Romantisme qui est à l’œuvre dans la société du temps et dont « le peuple » est un des héros.

Félicité de Lamennais, Paroles d’un croyant, 1834

« AU PEUPLE

Ce livre a été fait principalement pour vous; c’est à vous que je l’offre. Puisse-t-il, au milieu de tant de maux qui sont votre partage, de tant de douleurs qui vous affaissent sans presque aucun repos, vous ranimer, et vous consoler un peu ! Vous qui portez le poids du jour, je voudrais qu’il pût être à votre pauvre Ame fatiguée ce qu’est, sur le midi au coin d’un champ, l’ombre d’un arbre, si chétif qu’il soit, à celui qui a travaillé tout le matin sous les ardents rayons du soleil.

Vous vivez en des temps mauvais, mais ces temps passeront. Après les rigueurs de l’hiver, la Providence ramène une saison moins rude, et le petit oiseau bénit dans ses chants la main bienfaisante qui lui a rendu et la chaleur et l’abondance, et sa compagne et son doux nid.

Espérez et aimez. L’espérance adoucit tout, et l’amour rend tout facile. Il y a en ce moment des hommes qui souffrent beaucoup parce qu’ils vous ont aimés beaucoup. Moi, leur frère, j’ai écrit le récit de ce qu’ils ont fait pour vous et de ce qu’on a fait contre eux à cause de cela; et lorsque la violence se sera usée d’elle-même, je le publierai, et vous le lirez avec des pleurs alors moins amers, et vous aimerez aussi ces hommes qui vous ont tant aimés. A présent, si je vous parlais de leur amour et de leurs souffrances, on me jetterait avec eux dans les cachots. J’y descendrais avec une grande joie si votre misère en pouvait être un peu allégée; mais vous n’en retireriez aucun soulagement, et c’est pourquoi il faut attendre et prier Dieu qu’il abrège l’épreuve. Maintenant, ce sont les hommes qui jugent et qui frappent: bientôt ce sera lui qui jugera. Heureux qui verra sa justice !

Je suis vieux: écoutez les paroles d’un vieillard. La terre est triste et desséchée, mais elle reverdira. L’haleine du méchant ne passera pas éternellement sur elle comme un souffle qui brûle. Ce qui se fait, la Providence veut que cela se fasse pour votre instruction, afin que vous appreniez à être bons et justes quand votre heure viendra. Lorsque ceux qui abusent de la puissance auront passé devant vous comme la boue des ruisseaux en un jour d’orage, alors vous comprendrez que le bien seul est durable, et vous craindrez de souiller l’air que le vent du ciel aura purifié. Préparez vos âmes pour ce temps, car il n’est pas loin, il approche. Le Christ, mis en croix pour vous, a promis de vous délivrer.

Croyez en sa promesse, et, pour en hâter l’accomplissement, réformez ce qui a besoin de réforme, exercez-vous à toutes les vertus, et aimez-vous les uns les autres comme le Sauveur de la race humaine vous a aimés, jusqu’à la mort. »

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Félicité de Lamennais – Фелисите Робер де Ламене (1782–1854), французский священник, политический деятель, философ и публицист, один из предшественников либерального и социального католицизма, а также христианской демократии и христианского социализма. Происходил из богатой дворянской семьи, стал ультраклерикальным мыслителем. Политический идеал Ламенне – христианская монархия.

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Dom Prosper Guéranger, la réforme liturgique

Le Romantisme puise ses sources dans l’histoire, le culte des origines. Le Catholicisme ne fait pas l’économie de ce mouvement. Inspiré par Lamennais et cherchant à se détacher des formes convenues du culte, le bénédictin Dom Guéranger réforme la liturgie selon un principe de retour aux sources, ce qui suppose se détacher des pratiques locales françaises pour se tourner vers un modèle romain, plus universel. On retrouve ici les traces des polémiques entre ultramontains et gallicans.

Institutions liturgiques (1840–1858). Chapitre II: importance de l’étude de la liturgie

« On sent aisément que de tout cet ensemble de confession, de prière et de louange, qui constitue la Liturgie, doit résulter la matière d’une science véritable; science des Offices divins, c’est-à-dire de cette partie de la Liturgie qui consiste dans le sacrifice des lèvres (Hebr., XIII, 15); science du sacrifice réel avec tous ses rites et ses mystères; science des sacrements, organes de la sanctification de l’homme; science des bénédictions et des sacramentaux au moyen desquels toute créature est purifiée et réhabilitée par la vertu de la croix; science enfin des supplications et autres rites solennels que l’Église emploie dans des occasions extraordinaires.

Mais si déjà cette simple énumération des forces et des moyens de la Religion nous place en regard d’un si vaste et si radieux ensemble, que serace quand, poursuivant, à travers la tradition, dans les écrits des Pères, dans les ordonnances des conciles, dans les monuments de l’antiquité ecclésiastique, ces diverses formes du culte divin, nous sommes conduits à interroger tous les siècles et à enregistrer leurs réponses si belles d’unité et si fécondes en tout genre d’inspiration ? Telle est cependant la science liturgique telle qu’elle a été conçue, explorée, enseignée par tant de grands docteurs, dont les noms glorieux et les services immenses seront racontés plus loin.

Tous, sans doute, ne sont pas appelés à suivre dans la science liturgique une carrière d’égale étendue, mais on peut affirmer, sans crainte d’être démenti, que, pour ne parler que des personnes ecclésiastiques, elle doit faire pour elles l’objet d’une étude non moins spéciale que la casuistique à laquelle, dans l’état présent, l’usage est en France de consacrer à peu près la moitié du temps assigné à l’éducation cléricale. La récitation et souvent même la célébration des divins Offices ne forment-elles pas l’occupation journalière du Prêtre ? Quel plus grand intérêt pour lui que de pouvoir suivre la chaîne de merveilles qui se déroule dans la succession des fêtes et des temps de l’année chrétienne, de pouvoir briser les sceaux de ce livre journalier que l’Église d’aujourd’hui a reçu de l’Église des premiers siècles avec une tradition de mystères cachés et de chants admirables ? Le Prêtre monte chaque jour à l’autel pour y sacrifier l’Agneau immolé depuis le commencement du monde (Apoc, XIII, 8); où comprendra-t-il mieux la sainteté, la grandeur de cette action, comme on l’appelait autrefois, où apprendra-t-il mieux la pureté de cœur qu’elle exige, qu’en étudiant la manière dont elle s’est exercée depuis la veille du jour où le Christ souffrit, jusqu’à ces temps plus rapprochés de nous où l’Église, mue par l’Esprit-Saint, a fixé d’une manière irrévocable les rites, de la religion desquels elle a voulu environner le plus auguste des mystères ? Et les sacrements, sources divines du salut, et les sacramentaux par lesquels l’Église épanche sur le peuple fidèle la plénitude de sanctification qui est en elle; si tant de doctes écrits ont été composés par les plus pieux et les plus savants hommes de l’Église, à l’effet d’en expliquer les rites, d’en éclaircir les formules, d’en développer toute la majesté, comment le Prêtre, ministre de toute cette dispensation à la fois miséricordieuse et sublime, ne se livrerait-il pas à la recherche de cette perle d’un prix infini ? S’il lui a été dit d’imiter ce qu’il a entre les mains, imitamini quod tractatis (Pontificale Rom., in ordinatione Presbyteri), ne lui a-t-il pas été dit par là même de l’étudier et de le connaître ?

Oh ! qui pourrait dire les grâces de salut qui se répandraient sur le peuple chrétien, comme effet direct d’un enseignement basé sur l’explication et la compréhension des mystères, des paroles et des rites de la Liturgie, si nos peuples savaient et goûtaient ce que savaient et goûtaient les simples catéchumènes des Églises de Milan, d’Hippone ou de Jérusalem, initiés par un Ambroise, un Augustin, un Cyrille ! Et plus tard nos nouvelles Églises d’Occident, quelles lumières ne tiraient-elles pas de l’enseignement liturgique d’un Rhaban Maur, d’un Ives de Chartres, d’un Honorius d’Autun, d’un Hildebert du Mans et de Tours, d’un Durand de Mende, etc. ! Quelle influence sur les mœurs catholiques ! quel boulevard de la foi ! quelle disposition à sentir les choses de la vie surnaturelle dans ces populations instruites avec soin et détail des secrets que le Christ et son Église ont cachés sous le vaste et profond emblème de la Liturgie ! On le sent tous les jours dans ces contrées de l’Amérique du Nord, dans lesquelles la vraie Église ne possède pour ainsi dire pour fidèles que ces âmes que, sous la conduite du divin Esprit, elle va glanant et recueillant dans les sueurs et les fatigues. Les lettres des missionnaires ne cessent de parler du grand succès qu’ils obtiennent en développant à leurs auditeurs le merveilleux symbolisme de la Liturgie catholique. Assez heureux pour la posséder en entier et pure de tout alliage national, telle en un mot que le Siège Apostolique la promulgue, ces nouveaux apôtres n’ont aucune peine à faire sentir l’harmonie et l’autorité dans cet ensemble véritablement surhumain. S’il arrive qu’une nouvelle église vienne à être dédiée par l’évêque, la simple explication des symboles qui, dans cette auguste cérémonie, font tour à tour passer sous les yeux des fidèles les mystères de la Jérusalem céleste, ceux de l’Église militante et ceux de la vie spirituelle, prépare une moisson abondante, et lorsqu’après avoir accompli tous les rites si profonds de cette solennité, le Pontife demande au Dieu qui se bâtit un temple immortel avec des pierres vivantes, que cette extension matérielle que vient d’obtenir son Église, soit encore dépassée par ses accroissements spirituels, il ne tarde pas à connaître qu’il a été exaucé. (…) »

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Dom Prosper Guéranger – Проспер Луи Паскаль Геранже (1805–1875), более известен как Дом Геранже. Почти 40 лет был аббатом бенедиктинского монастыря Солем и лидером французских бенедиктинцев с октября 1837 г. Геранже выступал за возрождение торжественности богослужения. Он считается одним из основоположников так называемого «литургического движения». В монастыре Солем Геранже возродил старинное латинское церковное пение. Был также известен во Франции как сторонник ликвидации неогалликанских литургических практик и выступал за восстановление единой римской богослужебной традиции.

Ультрамонтанство – идеологическое направление в Римско-католической церкви, предполагающее полное и безусловное подчинение национальных католических церквей папе римскому и, кроме того, отстаивающее верховную светскую власть римских пап над светскими правителями Европы. Часто под этим термином понималась принадлежность того или иного индивида к самым оголтелым и ультраклерикальным слоям общества.

Галликанство, или галликанизм – учение, распространившееся во Франции в Средние века и Новое время, отстаивавшее некоторую, но не безусловную, независимость французской католической церкви от Святого престола в Риме и поддерживавшее право короля или государства официально вмешиваться в дела французской католической церкви. Галликанство во многом носило компромиссный характер. Близко по духу к англиканству, однако имеет существенное отличие: галликанство не выступает за безусловный разрыв с папством, но имеет своей целью ограничить влияние Рима на дела национальной церкви. Большой толчок это учение получило в связи с процессами Реформации XVI в.

Les Pères – Отцы Церкви. Выдающиеся и признанные церковные деятели и писатели, авторитет которых имел решающее значение в оформлении догм и ритуалов, формировании структур иерархии и форм богослужения, составлении канонического списка Священных книг.

Hippone – Гиппон, античный город, входивший в состав Африканской провинции Римской республики, затем Империи. Находится на северо-востоке современного Алжира. Ныне там расположен город Аннаба. Святой Августин был епископом этого города с 395 г. по 435 гг., пока город не захватили вандалы.

imitamini quod tractatis (Pontificale Rom., in ordinatione Presbyteri) – Цитата из главы «О рукоположении священников» из «Римского понтификала», литургической книги Римской католической церкви, содержащей описания обрядов, совершаемых епископами.

Ambroise – Святой Амвросий, епископ Медиоланский (339/340–397), один из Отцов Церкви, входит в список четырех великих наставников Католической церкви. Именно он обратил в христианскую веру Августина Аврелия. Другими великими наставниками Католической церкви почитаются Иероним Стридонский (345–420), Августин Блаженный и папа Григорий Великий (понтификат в 590–604 гг.).

Augustin – Святой Аврелий Августин Гиппонский (Иппонийский) (354– 430), или Августин Африканский, более известен как Аврелий Августин Блаженный (354–430 ), родился и умер в Северной Африке. Крупнейший христианский богослов, епископ Гиппонский (395–435), один из признанных Отцов Церкви.

Cyrille – Святой Кирилл, архиепископ Иерусалимский (ок. 313–386/387), богослов, стремился повысить статус Иерусалима в качестве основного центра христианской веры, Учитель Церкви.

Rhaban Maur – Рабан Мавр (780/781–856), монах-бенедиктинец, архиепископ Майнцский (847–856), немецкий богослов, поэт, ученый-энциклопедист, один из видных представителей «Каролингского возрождения», автор одной из первых средневековых энциклопедий «О природе вещей». Способствовал развитию немецкого языка и литературы. За заслуги в области языкознания в начале XIX в. был назван «предвозвестником Германии».

Ives de Chartres – Святой Ив (Иво), епископ Шартрский (ок. 1040–1116), видный деятель Католической церкви, богослов, знаток канонического права, ярый сторонник грегорианской реформы, один из ярких протагонистов борьбы за инвеституру XI–XII вв. между папством и Священной Римской империей.

Honorius d’Autun – Гонорий Отенский, или Гонорий Августодунский (ок.1080 – ок.1150), средневековый богослов и философ. Вероятно, был учеником знаменитого Ансельма Кентерберийского, архиепископа Кентерберийского, повлиявшего на формирование его религиозных взглядов. Позднее переехал в Регенсбург, обосновался в ирландской бенедиктинской общине, где долгое время прожил в качестве отшельника.

Hildebert du Mans – Хильдеберт (Гильдеберт) Манский, он же Хильдеберт Турский, также известен как Хильдеберт де Лаварден (1056–1133, родился в местечке Лаварден), известный религиозный поэт и писатель средневековья, церковный деятель. С 1097 по 1125 гг. Хильдеберт был епископом в Ле Мане, впоследствии (1125–1133) вплоть до своей смерти являлся архиепископом Тура. Один из наиболее крупных поэтов Средневековья, писавших на латинском языке. Темами его сочинений выступали различные религиозные сюжеты.

Durand de Mende – Гийом (Вильгельм) Дуран, епископ Манда (ок.1230– 1296, умер в Риме), средневековый богослов, церковный и политический деятель, занимал различные посты в Римской курии, участвовал в борьбе гвельфов и гибеллинов в Романье.

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