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Автор книги: Ирина Моисеева


Жанр: Учебная литература, Детские книги


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2.5 La lexicalisation des formes grammaticales

La lexicalisation a lieu dans les cas où le choix d’une forme ou d’une construction cesse d’être libre, parce que la valeur grammaticale se perd, pour devenir un moyen précisant le sens du mot ( de la combinaison de mots ). On peut signaler comme facteurs de lexicalisation:

a) la disparition de toute une catégorie gramniaticale ( d’une construction syntaxique ). Les vestiges des formes grammaticales disparues servent à différencier les mots: Sire ( Nom); Seigneur ( Acc);

b) la différenciation du sens suivant les catégories grammaticales. Lunette; Lunettes;

c) la transformation d’une combinaison libre de mots en un groupe figé, d’ordre phraséologique: chemin de fer, prendre part.

3 Conférence 3 L’objet de la morphologie et les notions grammaticales préliminaires

Plan

3.1 Les unités de langue et l’objet de la morphologie

3.2 La paradigmatique et la syntagmatique

3.1 Les unités de langue et l’objet de la morphologie

Les éléments qui constituent le système de la langue ne sont pas homogènes. On distingue les éléments de langue suivants: phonème − morphème − mot et groupe de mots −proposition simple − phrase complexe.

Le phonème est la plus petite unité de langue. Le phonème ne possède pas de singification, mais il sert à distinguer le sens des mots. Par exemple, dans les mots rien [rjê] − bien [bjê], pomme [pom] − paume [pom] les phonèmes [r]−[b], [o]−[o] n’expriment aucune signification, mais ils distinguent les couples de mots. Le phonème est l’objet de l’étude de la phonologie.

Le morphème est la plus petite unité de langue significative. Il est constitué de phonèmes. D’après le sens on distingue trois espèces de morphèmes:

1) lexicaux, ou radicaux (march−, pari−, lent−) aptes à exprimer une signification lexicale;

2) dérivationnels (−ment, −ette, −eur) servant à former des mots nouveaux;

3) grammaticaux (−ait, −a, −r−ait) qui s’agglutinent aux morphèmes lexicaux et constituent avec ces derniers les formes différentes d’un même mot sans changer son sens lexical (il chanta, il chantait, il chanterait).

Les morphèmes lexicaux et dérivationnels sont l’objet de l’étude de la lexicologie et servent à la formation des mots. La grammaire (la morphologie) étudie les morphèmes grammaticaux.

Le morphème grammatical est caractérisé par l’unité de la forme et du sens. Un morphème peut avoir ses variantes. Par exemple, le morphème de la troisième personne du singulier du passé simple: −a, −ut, −it. Les morphèmes en français ont un caractère linéaire et font partie du mot.

Le mot est une unité de langue minimale caractérisée par 1) la mobilité positionnelle; 2) la séparabilité; 3) la substitution. Le mot est la plus petite unité de langue apte à fonctionner au niveau syntaxique. Le mot peut être constitué d’un ou de plusieurs morphèmes: me, tu, grand, grand−eur.

Le rôle de l’aspect phonétique dans le dégagement du mot comme d’une unité de langue est minimal. Du point de vue phonétique toute une proposition peut être considérée comme une seule unité avec accent sur la dernière syllabe.

Par exemple:

1) Adèle est malade [adelemalad];

2) l’abréviation [labrevjasjõ]. Dans le premier cas il y a trois mots ce qui est prouvé par la possibilité de leurs substitutions:

Adèle Elle est / malade Adèle Elle semble / malade Adèle Elle est / petite. L’unité l’abréviation est constituée de deux mots: V (= la) / abréviation une abréviation.

Le groupe de mots libre est une unité constituée au moins de deux mots indépendants ayant chacun une fonction syntaxique dans la proposition, et dont l’un est subordonné à l’autre: lire un livre, courir vite, une volonté d’acier.

La proposition simple est une unité communicative grammaticalement organisée.

La phrase complexe représente une unité formée de deux ou de plusieurs propositions simples liées entre elles par un rapport syntaxique et sémantique.

Les unités de langue qui sont l’objet de la grammaire sont: le morphème grammatical, la forme du mot, le groupe de mots libre, la proposition simple, la phrase complexe.

Les unités grammaticales sont fonctionnellement liées entre elles ce qui implique leur interdépendance, elles s’organisent dans un système grammatical fermé.

Le système grammatical peut être présenté comme constitué de deux niveaux: un niveau (système) morphologique et un niveau (système) syntaxique. Dans la différenciation de la morphologie et de la syntaxe un rôle important revient à l’opposition des formes par les valeurs morphologiques et les valeurs syntaxiques. Les formes morphologiques se distinguent des formes syntaxiques en ce qu’elles peuvent avoir une valeur grammaticale hors de la proposition.

En revanche, les valeurs syntaxiques ne se manifestent que dans la proposition. Cela signifie que les mots acquièrent des valeurs syntaxiques quand ils deviennent éléments d’une structure syntaxique. C’est pourquoi les mots différant par leurs valeurs morphologiques peuvent être identiques par leurs valeurs syntaxiques.

La morphologie étudie les classes de mots d’après leurs indices grammaticaux, les formes grammaticales de mots, d’après leur structure et de leurs corrélations entre elles.

3.2 La paradigmatique et la syntagmatique

La paradigmatique et la syntagmatique Dans la grammaire on distingue le plan syntagmatique et le plan paradigmatique liés entre eux. Les relations syntagmatiques sont conçues comme la succession linéaire des unités de langue hétérogènes, mais se rapportant au même niveau, par exemple, verbes, substantifs, adjectifs, adverbes. Les relations paradigmatiques sont révélées d’après la ressemblance, la différence et les rapports associatifs des unités de langue relativement homogènes: par exemple, les rapports entre les formes morphologiques du verbe. La paradigmatique grammaticale inclut l’inventaire des unités grammaticales, leurs relations et leur position dans le système grammatical. Les rapports syntagmatiques se forment sur la chaîne parlée linéaire. Sur le plan syntagmatique les éléments de langue peuvent se succéder, puisqu’ils sont hétérogènes, mais ils ne peuvent pas se substituer. La paradigmatique unit les éléments selon la possibilité de leurs substitutions sur le plan syntagmatique, horizontal. Parfois on associe la notion de paradigme à une catégorie grammaticale, ce qui semble inconcevable vu la définition de la catégorie grammaticale (morphologique). Le paradigme peut inclure plusieurs catégories formées à la base des relations (oppositions) différentes des formes du même paradigme. (Par exemple, le paradigme de la conjugaison du verbe inclut les catégories grammaticales de la personne, du mode, du temps, de l’aspect, de la voix).

4 Conférence 4 Le système des parties du discours

Plan

4.1 Les descriptions actuelles des parties du discours

4.2 Des tentatives de renouveau

4.3 La répartition traditionnelle des mots en parties du discours

4.1 Les descriptions actuelles des parties du discours

Faire le tour de toutes les productions récentes dans le seul rayon des grammaires de référence serait une entreprise trop vaste et pas nécessairement indispensable. Il semble préférable, dans le cadre de cette mise au point sur la didactique actuelle de la grammaire, d’illustrer le propos en faisant l’analyse comparative de quelques catégories, qui restent discutables sur un plan à la fois descriptif et didactique. Faute d’espace, nous nous limiterons aux parties du discours et à la conjugaison, qui méritent bien qu’on s’interroge à leur sujet. Il va sans dire que nombreux autres problèmes demanderaient à être traités, tels que le genre des noms, la place des adjectifs et des pronoms, le fameux accord du participe passé, etc., sans oublier orthographe, cette institution dont la problématique a encore fois été remise à jour dans le nouveau débat sur les rectifications entérinées en mai 1990 par l’Académie française − ce qui met fois de plus la didactique du français devant un dilemme à résoudre, vieux d’un siècle et demi.

Dans les ouvrages de référence courants comme les dictionnaires et les grammaires, la division des mots en espèce ou parties du discours est présentée sans ambages aux usagers, comme si elle allait de soi, comme si elle existait de tout le temps et n’était pas ou plus à discuter. On observe toutefois des tentatives de renouvellement dans quelques grammaires de référence.

Dans la présentation actuelle du Nouveau Petit Robert (1993, mise à jour 1994), Josette Rey−Debove et Alain Rey traitent de tout (objet et contenu du dictionnaire, graphies et prononciations, définitions, etc.), sauf de l’espèce des mots − bien que toutes les entrées du dictionnaire alphabétique soient d’abord identifiées à l’une des neuf espèces traditionnelles. Dans le «Tableau des signes conventionnels et abréviations du dictionnaire», les neuf espèces de mots sont listées en ordre alphabétique («adj.: adjectif»), sans plus (alors que d’autres mots, l’apposition, par exemple, y sont définis). C’est dans le dictionnaire même qu’il faut aller chercher les définitions des mots adjectif, épithète, attribut, substantif, qualificatif, déterminatif, qui font partie du jargon grammatical, à leur place alphabétique respective, comme c’est le cas pour tous les autres mots de ce métalangage.

Celui−ci est également pris pour acquis dans les grammaires de référence du français actuel. Une place prépondérante y est réservée aux parties du discours, et leur division en chapitres, qui suivent un certain ordre habituel, est généralement articulée sur les mêmes huit ou neuf espèces de mots. C’est ce que l’on trouve dans La nouvelle grammaire du français (Dubois et Lagane 1993), par exemple.

Il faut bien dire cependant que les traditionnelles parties du discours, malgré un universalisme apparent, ne résistent pas à une analyse critique: «le jugement est, on le sait, globalement négatif et le discours dominant tourne volontiers au procès» (Lagarde 1988: 93). Les accusateurs sont prestigieux et nombreux (Bloomfleld, Brunot, Hjelmslev, Jespersen, Martinet, Pottier, Sapir, Tesnière, Vendryès, etc.) et les chefs d’accugation sont sérieux et également nombreux. Les critères de la partition traditionnelle sont hétérogènes (soit sémantiques, syntaxiques, morphologiques ou encore logiques), les définitions sont insuffisantes et se recoupent (le nom et le verbe, par exemple, ce dernier étant défini comme un mot d’action), les classes de mots ont une division arbitraire (celle des adverbes en particulier), plusieurs mots participent de classes différentes (comme, que, si, etc.), l’ensemble manque d’une organisation systématique (c’est une énumération, sans logique interne), etc. (Lagarde 1988: 93−112). Il n’est donc pas étonnant que dans quelques grammaires de référence du français actuel l’on assiste depuis quelque temps à des tentatives d’amélioration.

4.2 Des tentatives de renouveau

Le bon usage (Grevisse et Goosse 1993) en est à sa treizième édition. Cette dernière, qui a doublé depuis la première édition de 1936, est maintenant sous la direction du gendre du célèbre grammairien belge, André Goosse − et l’on doit dire que, grâce à lui, elle a atteint des sommets d’excellence. Celui−ci également donné suite, avec autant de bonheur, au fameux Précis (qui aura marqué les écoles depuis 1939), sous le titre Nouvelle grammaire française (1989). Goosse, qui est président du Conseil international de la langue française, et qui s’est appliqué promouvoir les récentes rectifications de l’orthographe française (Goosse 1991), n’est pas étranger ni indifférent grammaire du français contemporain.

C’est dire qu’il apporte une pensée grammaticale non passéiste; cette pensée, sans être avant−gardiste à tout prix, n’en est pas moins axée sur les découvertes récentes de la linguistique. Par exemple «l’article va avec les déterminants, et le conditionnel avec les temps de l’indicatif. D’autres changements étaient nécessaire pour la cohérence des concepts: donc rejoint les adverbes; oui les quitte pour le chapitre des mots−phrases; les degrés de comparaison, qui ne se rattachent à la morphologie de l’adjectif que par révérence envers la grammaire latine, sont traités aussi avec les adverbes […]» (Grevisse et Goosse 1993: vin) Goosse a tenté de moderniser sans que le livre cesse d’être accessible aux usagers, ce qui entraine le corollaire que la terminologie n’a pas été bouleversée mais les définitions rendues plus rigoureuses.

Les parties du discours, divisées en onze chapitres, s’y présentent maintenant comme suit: le nom, l’adjectif, le déterminant (articles, possessifs, démonstratifs, etc.), le pronom, le verbe, l’adverbe, la préposition, la conjonction de subordination, la conjonction de coordination, et deux nouvelles espèces, l’introducteur (voici, c’est, etc.) et le mot−phrase (interjections, oui, etc.). Le mot−phrase est une innovation prometteuse, en ce sens qu’elle semble pouvoir régler plusieurs cas qui avaient été laissés pour compte dans l’analyse traditionnelle.

C’est dans cette poussée de modernisation grammaticale qu’a été publiée une imposante grammaire, qui s’annonce comme «nouvelle, moderne et différente», la Grammaire du sens et de l’expression (Charaudeau 1992). Ce qui fait la nouveauté de cette grammaire, c’est qu’elle traite des différents volets de la langue selon un même principe de cohérence, à savoir les moyens dont dispose le sujet parlant pour s’exprimer, plutôt que de recourir à une multiplicité de critères hétérogènes. Une grammaire donc de l’expression signifiante, de communication effective, décidément située dans le contexte du français actuel, dans toute sa diversité dynamique: langue de la conversation orale, langue de l’expression publicitaire, journalistique, scientifique, didactique et bien sûr littéraire.

Cette grammaire reprend tout de même les catégories grammaticales traditionnelles, tout en proposant une «description du sens de ces catégories, et des effets de discours qu’elles servent selon diverses situations de communication».

Par exemple, les parties du discours sont traitées avec les «catégories de la langue» (quatorze), qui couvrent plus que les parties du discours grâce à un regroupement sémantique: la personne et les pronoms personnels; l’actualisation et l’article; la dépendance et les possessifs; la désignation et les démonstratifs; la quantification et les quantificateurs; l’identification indéterminée et les indéfinis; la présentation et les présentateurs; la qualification, la comparaison et les procédés d’adjectivation; l’action et les actants; la localisation dans l’espace; la situation dans le temps; l’argumentation et les relations logiques; l’affirmation et la négation; la modalisation et les modalités énonciatives.

En outre, en examinant le français actuel dans toute sa dynamique, la grammaire de Charaudeau dépasse même celles de ses devanciers, en ce qu’elle tient compte à la fois des règles d’usage et des règles d’emploi du français. Cette grammaire, qui se situe dans la lignée des Brunot (1923), Benveniste (1966, 1974), Courtillon (1976), Weinrich (1989), et quelques autres, apporte du nouveau au chapitre des traditionnelles parties du discours, entre autres. Nul doute que la didactique des langues en bénéficierait. Reste à voir, cependant, si le milieu scolaire est prêt à tant de nouveautés, en dépit des précautions et des lances de l’auteur (Germain 1993c). De plus, cette nouvelle description illustre bien, allant cette fois à contre−courant de la thèse de Chervel (1981: 272), qu’il est possible de rester dans une certaine tradition tout en faisant avancer le dossier grammatical: les parties du discours demeurent, mais revisitées.

4.3 La répartition traditionnelle des mots en parties du discours

La répartition traditionnelle des mots en parties du discours (catégories grammaticales au sens large) existe depuis l’antiquité. Aussi longtemps qu’elle se répète de grammaire en grammaire, les savants ne se lassent pas de la considérer comme imparfaite et de la critiquer sévèrement (voir: Вопросы теории частей речи, 1968). Le caractère hétérogène des mots a conditionné des principes différents de leur classification. Les critères de base de répartition des mots en parties du discours aussi bien que le nombre de ces dernières varie d’un auteur à l’autre.

On met à la base de ce classement:

1) un critère de préférence sémantique (Bally, 1932; Galichet, 1970);

2) un critère à la fois sémantique et structural (Tesnière, 1988);

3) des indices formels syntaxiques (Sauvageot, 1962, p. 45−52);

4) l’ensemble des indices morphologiques, syntaxiques, notionnels (Guiraud, 1967, p. 27; Dubois et d’autres, 1973).

Mais pratiquement chaque fois on revient à la répartition des mots en classes semblables ou identiques aux parties du discours traditionnelles ou on renonce à la notion du mot en général (Martinet, 1979, p. 37−188).

Les critères établis par les savants dans leurs tentatives de répartir les mots en classes sont: 1) le sens lexical général catégoriel et la référence à la réalité objective; 2) les indices morphologiques; 3) la fonction syntaxique et les indices positionnels (la distribution).

En ce qui concerne le français (langue à tendances analytiques), où les indices morphologiques ne se manifestent pas nettement, deux critères sont surtout pris en considération: syntaxique et notionnel. Il est à noter que les limites formelles d’un mot et d’une partie du discours ne coïncident pas, ce qui est lié à l’analytisme français et à la nature différente des mots outils. Par exemple, aux mêmes parties du discours sont rapportés visiter et rendre visite, participer et prendre part (verbe), avant de, à cause de, à, pour, de, auprès de (prépositions), doucement et peu à peu, hâtivement et à la hâte (adverbes).

Il y a des mots qui ne sont pas considérés comme parties du discours. Cela concerne certains mots outils. On distingue deux groupes de mots outils:

1) ceux qui n’indiquent que la valeur grammaticale des mots indépendants (l’article);

2) ceux qui tout en remplissant la fonction grammaticale, ont leur valeur lexicale (les prépositions et les conjonctions).

Les premiers ne constituent pas des parties du discours autonomes. L’article ne sert qu’à distinguer les indices grammaticaux du substantif (le genre, le nombre, la détermination−l’indétermination). Servant lui−même d’indice grammatical l’article n’est caractérisé par aucune fonction syntaxique; il n’a aucun sens lexical, aucune référence au monde réel. L’article est un mot outil (identique au morphème) au service du substantif. Les adjectifs pronominaux comme l’article servent à déterminer et à concrétiser le substantif. Mais ils en diffèrent: les adjectifs pronominaux se réfèrent aux faits de la réalité objective (ils indiquent l’appartenance des objets, des propriétés à une personne ou à une chose). Les adjectifs possessifs sont caractérisés par la catégorie de la personne. Les verbes auxiliaires ne peuvent pas non plus être considérés comme une partie du discours autonome: en français il n’y a pas de verbes purement auxiliaires. Les mêmes verbes s’emploient en qualité de verbes indépendants et de verbes auxiliaires. Tous les verbes se rapportent à la même partie du discours (verbe).

D’après les critères mentionnés plus haut on peut distinguer en français les parties du discours suivantes: substantif, verbe, adjectif, adverbe, numéral, pronom et adjectif pronominal, préposition, conjonction, particule, interjection.

Le substantif, le verbe, l’adjectif sont caractérisés par tous les traits qui sont à la base de la répartition des mots en parties du discours: notionnels (le sens lexical général et la référence à la réalité), morphologiques (la structure formelle et les catégories morphologiques), syntaxiques (la fonction et la position dans la proposition).

Par exemple, le substantif désigne les êtres, les choses, les notions abstraites; il exprime la notion de substance. Il est caractérisé par les catégories du genre, du nombre, de la détermination−indétermination. Dans la proposition le substantif fonctionne comme sujet, complément direct et indirect, complément déterminatif etc.; sa place dans la proposition est déterminée par le rôle syntaxique qu’il remplit.

Le verbe désigne l’état, le procès, l’action; sa valeur générale est celle de procès. La conjugaison qui lui est propre le distingue des autres parties du discours. Le verbe est caractérisé par six catégories morphologiques: personne, mode, temps, aspect, corrélation de temps, voix. Dans la proposition il sert de prédicat.

L’adjectif désigne des qualités attribuées aux êtres, objets, notions abstraites; dans la proposition ses fonctions sont: complément déterminatif, attribut, complément prédicatif. L’adjectif est caractérisé par les catégories du genre et du nombre. Les adjectifs qualificatifs sont susceptibles d’avoir le degré de comparaison.

Toutes les autres parties du discours étant invariables sont dégagées surtout sur la base de deux critères: notionnel et syntaxique.

L’adverbe, qui est un mot invariable, sert de qualificatif du procès ou de la qualité; il se place auprès du verbe et de l’adjectif. Les adverbes qualificatifs sont caractérisés par une catégorie lexico−grammaticale, celle du degré de comparaison. Dans la proposition l’adverbe sert de complément circonstanciel et déterminatif, d’attribut. Ainsi, quatre parties du discours (substantif, verbe, adjectif, adverbe) sont considérées comme essentielles (indépendantes, majeures), elles sont organisées entre elles hiérarchiquement.

Le nom de nombre est une partie du discours qui désigne une notion de nombre précis, de quantité; dans la proposition il peut servir de sujet, d’attribut, de compléments.

Trois parties du discours sont au service des classes de mots indépendantes: prépositions, conjonctions, particules. Les prépositions et les conjonctions tout en gardant leur sens lexical, remplissent des fonctions syntaxiques. Les prépositions servent à lier des mots indépendants, à former des constructions syntaxiques (par exemple, prédicative: il parle prophète il parle en prophète). Les conjonctions servent à lier les mots et les propositions. Aussi ont−elles des propriétés constructives.

Les particules servent à désigner de différents sens émotifs, modaux, logiques et grammaticaux de la proposition.

Le pronom occupe une place particulière dans le système des parties du discours. Il peut avoir la même référence que les noms, mais par l’intermédiaire des noms; il indique un objet ou un être en remplissant la fonction anaphorique (La mère est indulgente, elle aime trop son fils.) ou déictique (Il est mignon, votre chien). Les pronoms de deux premières personnes indiquent les participants à la parole. Les pronoms sont caractérisés par le genre, le nombre; les pronoms personnels et possessifs ont la catégorie de la personne. Les pronoms personnels atones sont caractérisés par le cas (nominatif: il, elle, ils, elles ; accusatif: le, la, les ; datif: lui, leur). Dans la proposition le pronom peut remplir les mêmes fonctions que le nom. Dans la classe des pronoms sont inclus les adjectifs pronominaux, vu leur spécificité pronominale.

L’interjection constitue un groupe de mots particulier. Il sert à désigner des valeurs émotives et volitives. Ce sont des mots indépendants, du point de vue syntaxique. Dans la proposition l’interjection peut servir d’impératif (Par exemple: Halte! Ts! Hop / ).

Il est à signaler qu’il n’y a pas de limites tranchées entre les parties du discours. L’instabilité des limites entre les classes de mots se manifeste dans leur transposition syntaxique (le mot, tout en restant dans sa classe, remplit la fonction syntaxique d’une autre partie du discours: sport − costume sport, fleuve un roman fleuve) et morphologique (le mot quitte définitivement sa partie du discours et passe dans une autre partie du discours: malade un malade).

Conclusion

1 Les parties du discours sont des classes de mots lexico−grammaticales.

2 Les parties du discours sont dégagées d’après les critères notionnels (le sens lexical général et la référence à la réalité objective), les marques morphologiques (la structure formelle et les catégories morphologiques), les indices syntaxiques (la fonction et la position dans la proposition). Ce sont nom, verbe, adjectif, adverbe, nom de nombre, pronom et adjectif pronominal, préposition, conjonction, particule, interjection. Il n’y a que quatre parties du discours − nom, verbe, adjectif, pronom − qui sont carctérisées par les catégories morphologiques.

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