Текст книги "История Франции. XX век: учебное пособие"

Dates principales

1882 Triple-Alliance

1907 Triple-Entente

1914 Raymond Poincaré

2 août. Début de la Première Guerre mondiale. Dans un discours improvisé devant le cercueil de Jaurès (assassiné le 31 juillet), Jouhaux, secrétaire général de la CGT, proclame son ralliement à la guerre qui commence. Face au péril extérieur, les forces politiques opposées taisent leurs hostilités. Jusqu'en novembre 1917, les socialistes participeront aux gouvernements.

6—10 septembre. Les taxis de la Marne. Après avoir enfoncé le front français à la frontière belge, les Allemands, délaissant Paris, franchissent la Marne. 2 millions d'hommes s'opposent, de Verdun à Paris, sur 300 km. Attaqués de flanc par des troupes venues de Paris et transportées par taxis, les Allemands reculent. Le général Joffre est le grand vainqueur de la Marne.

Septembre. La «course à la mer» commence. Les Allemands cherchent à déborder les armées franco-anglaises par l'ouest.

La guerre de tranchées. Dès novembre, le front se stabilise de la mer du Nord à la Suisse: les armées s'enterrent. Sur 780 km, la guerre de mouvement devient guerre d'usure: aux grandes percées de toute une armée font place les combats au corps à corps pour conquérir ou conserver un fort, une position ou une tranchée.

1915

La guerre navale

7 mai. Torpillage du «Lusitania» par les Allemands.

31 mai – 1^er juin. Bataille du Jutland. La flotte allemande se replie.

Mai—juin. Pour soulager les Russes dont l'armée a reculé de plus de 500 km, Joffre lance une offensive en Artois. Pour secourir l'armée russe, la flotte franco-anglaise a tenté en vain de forcer les Dardanelles, détroits tenus par les Turcs, alliés des Allemands depuis octobre 1914. En mai 1915, l'Italie rejoint les Alliés, mais l'intervention bulgare aux côtés de l'Autriche (octobre) entraîne l'écrasement de la Serbie.

Septembre—octobre. L'offensive franco-anglaise en Champagne se traduit par de pertes effroyables dans le camp allié. (Entre mai et octobre, cette stratégie de «grignotage» coûte à l'armée française 348 000 morts et deux fois plus de blessés!)

1916

21 février. Verdun. Les Allemands qui veulent «saigner à blanc l'armée française» déclenchent une offensive à Verdun. Elle durera cinq mois. Dans un inextricable réseau de tranchées et de boyaux, les troupes françaises et allemandes vivent «l' Enfer de Verdun». Le général Pétain organise la défense; des camions assurent la relève et le ravitaillement par la route de Bar-le-Duc à Verdun: la Voie sacrée.

Octobre—novembre. Des contre-offensives permettent aux Français de reconquérir presque tout le terrain perdu depuis février.

18 décembre. La bataille de Verdun est terminée. Elle a coûté à l'armée française 221 000 tués, disparus, prisonniers, 320 000 blessés et aux Allemands 500 000 tués, blessés et disparus… soit un peu plus d'un million d'hommes.

1917 Raymond Poincaré

6 avril. Les Étais-Unis entrent en guerre aux côtés de la France et de l'Angleterre. La guerre sous-marine à outrance, déclenchée par l'Allemagne dès février pour empêcher le ravitaillement de l'Angleterre, provoque la destruction de cargos américains. Wilson, approuvé par le congrès, met fin à l'isolationnisme américain.

16—19 avril. Le Chemin des Dames. Nivelle, successeur de Joffre, relance entre l'Oise et Reims des offensives inutilement coûteuses: 30 000 morts et 80000 blessés en 2jours!

20 mai. L'échec des offensives et la lassitude générale provoquent de nombreuses mutineries (230 de mai à juin). En juillet, Pétain remplace Nivelle, réprime les mutineries et reprend l'armée en main en améliorant l'ordinaire et les conditions de vie du soldat, en renonçant aux attaques meurtrières.

16 novembre. Rupture de l'Union Sacrée. Les minoritaires socialistes contraignent leur parti à quitter le gouvernement. Le 17, Clémenceau est Président du Conseil. Il renforce la censure, arrête les militants pacifistes, traque les «embusqués» , pousse la production de guerre. Par ses «visites au front», le Tigre relève le moral des soldats.

15 décembre. Portés au pouvoir par la «révolution d'Octobre» , les bolchéviks signent l'armistice avec l'Allemagne à Brest-Litovsk, ce qui provoque la défection russe.

1918

Mars. Ayant récupéré des divisions après l'arrêt des combats en Russie (paix de Brest-Litovsk), les Allemands lancent quatre offensives de la Flandre à la Champagne qui surprennent les armées françaises et anglaises. Les Allemands parviennent à 65 km de Paris.

3 avril. Foch est nommé généralissime des armées alliées. La création d'un commandement unique, confié à Foch après la conférence interalliée de Beauvais, permet de stabiliser le front en avant d'Amiens.

Juillet. Les renforts américains confèrent aux Alliés la supériorité numérique. Le 18, se déclenche alors par surprise la contre-attaque française, marquée par le premier emploi massif des chars Renault. La contre-offensive générale des armées alliées et l'utilisation combinée des chars et des avions contraignent les Allemands à se replier en bon ordre.

Octobre-novembre. Sur le front des Balkans et en Italie, les troupes alliées obligent la Turquie (31 octobre) et l'Autriche-Hongrie (3 novembre) à capituler.

1919

28 juin. Le traité de Versailles. Après la signature de l'armistice commencent les négociations des traités entre les belligérants. Elles aboutissent entre les Alliés et l'Allemagne à la signature du traité de Versailles.

DOSSIER SPÉCIAL
PRÉCIS D'HISTOIRE

La France mobilise…

Le Prétexte: l'attentat de Sarajevo

Le 28 juin 1914, l'archiduc-héritier d'Autriche, François-Ferdinand, est assassiné par Princip, un étudiant bosniaque, membre d'une société secrète en relations avec les Serbes. Le gouvernement et l'État-major¹ de Vienne estiment que le moment est venu de saisir ce prétexte pour régler définitivement son compte à la Serbie. Tandis que Nicolas II et Poincaré négocient à Saint-Pétersbourg le resserrement de l'alliance franco-russe, l'Autriche-Hongrie prépare, en accord avec l Allemagne, un ultimatum que la Serbie refuse, puis déclare la guerre à ce pays le 28 juillet.

Le jeu des alliances militaires

Les militaires pèsent sur les décisions et déclenchent un engrenage irréversible². L'acuité³ des tensions et le jeu des alliances transforment une crise régionale en un conflit militaire à l'échelle de l'Europe.

Le 30 juillet, la Russie mobilise. Le 31, l'Allemagne la somme d'arrêter sa mobilisation et adresse un ultimatum à la France. Le 1^er août 1914, elle décrète la mobilisation générale et déclare la guerre à la Russie. Le 3, elle engage les hostilités⁴ contre la France. Le 4 août, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne qui a violé la neutralité de la Belgique.

Le 1^er août, le gouvernement français ayant répondu à un ultimatum de Berlin que la France agira «selon ses intérêts», le pays se couvre d'affiches annonçant la mobilisation générale; les cloches des églises sonnent le tocsin⁵. La stupeur et la résignation⁶ ne tardent pas à se transformer en détermination devant une guerre inéluctable⁷ dont on est persuadé qu'elle sera courte. L'assassinat de Jaurès, la veille, laisse le champ libre aux champions de l'Union Sacrée au point que le ministre de l'Intérieur⁸ Mar-vy n'a même pas besoin de faire procéder aux arrestations de militants pacifistes prévues par le «carnet B»⁹.

1914: du conflit local à la guerre européenne.

23 juillet: l'Autriche lance un ultimatum à la Serbie

25 juillet: la Russie apporte son soutien à la Serbie.

28 juillet: l'Autriche attaque la Serbie.

30 juillet: la Russie mobilise.

31 juillet: l'Allemagne lance un ultimatum à la Russie. À Paris, Jean Jaurès est assassiné.

1^er août: l'Allemagne déclare la guerre à la Russie.

2 août: la France mobilise.

3 août: L'Allemagne envahit la Belgique «neutre» et déclare la guerre à la France

4 août: l'Angleterre intervient aux côtés de la France et de la Russie

Le tocsin de la moisson

Août 1914: c'était la pleine moisson.

Quand on a entendu les cloches sonner, on s'est demandé pourquoi (…). C'est le garde-champêtre¹⁰ qui nous a annoncé la nouvelle (…). «C'est la guerre» (…) Mais avec qui? (…) «Ben avec les Allemands!» Quand les ordres de mobilisation et les feuilles de route¹¹ sont arrivés dans les familles, les gens ont commencé à se rendre compte que la guerre était bien réelle. Tous les hommes valides¹² recevaient leur feuille, la guerre c'était d'abord ça: la séparation.

Le village était complètement bouleversé Il y en avait qui prenaient ça à la rigolade, ça va nous faire des vacances en plein été, nous qui n'en avons jamais eues, il faut en profiter Mais il y avait les autres, les inquiets qui voyaient tout en noir Pour ceux-là, la guerre c'était la fin de tout et ils n'en voulaient pas Il y a eu des cas de bonshommes qui sont allés se cacher dans la forêt Finalement ils sont tous partis

D'après Emilie С ar l es,

Une soupe aux herbes sauvages

• Quelles sont les réactions des villageois à l'annonce faite par le garde-champêtre? Comment l'expliquer?

• Quelle a été la conséquence de la mobilisation générale pour ce village des Hautes-Alpes en cet été 1914?

Que faire?

Quoi qu'il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n'y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et de sauvagerie, qu'une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c'est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères et que tous les prolétaires, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et nous, demandions à ces milliers d'hommes de s'unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l'horrible cauchemar.

D'après Jean Jau r ès, Discours à Lyon,

le 23 juillet 1914

• Qui est l'auteur de ce texte?

• Quelle solution propose-t-il pour sauvegarder la paix?

La guerre de tranchées

La guerre de tranchées fut une guerre de terrassements, où la pelle et la pioche jouèrent le principal rôle Les soldats, transformés en terrassiers, travaillèrent jour et nuit – la nuit surtout – à renforcer les organisations défensives L'artillerie bouleversant sans cesse ces fortifications improvisées, il fallut sans cesse les reconstruire, les étayer¹³ de sacs à terre, de branchages entrelacés ou de rondins¹⁴; on en vint même à les bétonner par endroits comme des fortifications permanentes

L'armement se transforma Certes, on utilisa les mitrailleuses¹⁵ en première ligne, les canons de gros calibre derrière les secondes lignes Mais aussi, comme les adversaires n'étaient parfois éloignés les uns des autres que de quelques mètres, on remit en usage des armes – grenades, lance-bombes, lance-torpilles ou «crapouillots» , casques d'acier, cuirasses, boucliers¹⁶ – qui convenaient jadis au combat rapproché ou au corps à corps Pour se dissimuler le plus possible à l'ennemi, on eut recours au camouflage:

La guerre de position: une tranchée en première ligne

fausses tranchées, fausses batteries, maquillage du matériel en vert et en brun, dissimulation des canons sous couvertures de raphia¹⁷, etc. Pour essayer de voir ce que faisait l'ennemi, on multiplia pour l'infanterie des postes d'écoute en avant de la tranchée et des observatoires pour l'artillerie; on lança des ballons captifs, ou «saucisses», destinés à observer du haut des airs; on fit survoler et photographier les positions adverses par des avions de reconnaissance

Cette guerre de tranchées fut une terrible guerre d'endurance¹⁸. «L'infanterie surtout subit les pires épreuves. Dans certains secteurs, la lutte fut si atroce que les cadavres amoncelés se mêlaient à terre des boyaux et des tranchées. Au péril de mort s'ajoutaient les misères quotidiennes: le froid, la boue, le pullulement des rats et de la vermine¹⁹. Emprisonnés et littéralement²⁰ enterrés vivants dans la tranchée, n'ayant le plus souvent qu'un trou avec un peu de paille pourrie pour reposer, séparés du monde extérieur comme par une barrière infranchissable, tenus jour et nuit sur le qui-vive²¹, exposés à la mort sous ses formes les plus hideuses²², les soldats de cette affreuse guerre semblèrent avoir reculé les limites de la souffrance et de la résistance humaines».

D'après J. I saac, La Grande Guerre

• Parlez des conditions de vie des soldats pendant la guerre de tranchées

Le traité de Versailles (28 juin 1919)

Les vainqueurs divisés

La Conférence de la Paix (janvier – juin 1919) réunit à Paris les représentants de vingt-sept pays alliés ou neutres mais exclut les vaincus et la Russie. Des divergences entre vainqueurs apparaissent. D'une part, le président des États-Unis Wilson, qui propose une paix idéale reposant sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, veut empêcher de nouvelles guerres grâce à une Société des Nations.

D'autre part, la France avec Clémenceau qui a pour soucis essentiels la sécurité de la France et la réparation des dommages de guerre causés par « l'agresseur allemand»; la Grande-Bretagne avec Lloyd George qui craint une trop grande croissance de la puissance française; l'Italie enfin avec Orlando qui rappelle avec aigreur les promesses faites par les Alliés en contrepartie de son entrée dans la guerre

Aux États-Unis, l'administration républicaine, isolationniste, refuse de signer le traité de Versailles et le pacte de la Société des Nations

Élaboré dans le cadre de la Conférence de la Paix, le traité de Versailles humilie l'Allemagne. Rendue responsable de la guerre, celle-ci doit verser 132 milliards de marks or (les réparations) dont 52% à la France La Rhénanie est démilitarisée et occupée pendant 15 ans ainsi que la Sarre. Toute revanche lui est impossible car elle ne peut posséder ni aviation, ni artillerie lourde, ni marine de guerre, ni chars et son armée est réduite à 100 000 hommes.

L'Allemagne rend l'Alsace-Lorraine à la France et perd en Europe 88 000 km² et 8 millions d'habitants. L'union avec l'Autriche (Anschluss) lui est interdite. Ses colonies du Pacifique sont attribuées à l'Australie et au Japon; celles d'Afrique (Cameroun, Togo) partagées entre la Belgique, l'Angleterre et la France

Le traité de Versailles ne prévoit pas de moyens contraignants d'exécution; la SDN ne garantit pas l'application des sanctions militaires qu'elle prévoit, l'occupation de la Rhénanie ne va pas au-delà d'une période où l'Allemagne peut redevenir menaçante Surtout, la reconnaissance de la culpabilité allemande dans le déclenchement de la Grande Guerre et l'occupation militaire exacerbent le sentiment national Des traités séparés sont signés avec les nouveaux États issus du démembrement de l'empire austro-hongrois

La carte politique de l'Europe centrale est profondément modifiée: création de la Tchécoslovaquie, de la Yougoslavie, de la Hongrie; renaissance de la Pologne.

Le traité de Versailles, 28 juin 1919

Extraits

Art. 43. Sont interdits à l'Allemagne l'entretien ou le rassemblement de forces armées

Art. 51. Les territoires cédés à l'Allemagne le 26 février 1871 sont réintégrés dans la souveraineté française à dater de l'armistice du 11 novembre 1918.

Art. 80. L'Allemagne reconnaît et respecte strictement l'indépendance de l'Autriche

Art. 81. L'Allemagne reconnaît la complète indépendance de l' État tchécoslovaque

Art. 87. L'Allemagne reconnaît la complète indépendance de la Pologne et renonce en faveur de la Pologne à tous droits et titres sur les territoires (à elle attribués)

Art. 119. L'Allemagne renonce, en faveur des principales puissances alliées et associées, à tous ses droits et titres sur ses possessions d'outre-mer

Art. 231. L'Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis

Art. 232. Les gouvernements alliés exigent (...) et l'Allemagne en prend l'engagement, que soient réparés tous les dommages causés à la population civile des alliés et à ses biens

• Quelles sont les clauses militaires, territoriales et financières du traité de Versailles?

Notes

¹ état-major m – Генеральный штаб

² engrenage m irréversible – зд.: необратимая цепная реакция

³ acuité / – острота

⁴ elle engage les hostilités – она начинает военные действия

⁵ tocsin m – набат

⁶ stupeur f et la résignation – оцепенение и покорность судьбе

⁷ inéluctable – неотвратимый, неизбежный

⁸ ministre m de l'Intérieur – министр внутренних дел

⁹ le «carnet В» – так называемый реестр Б (накануне войны 1914 г. Министерством внутренних дел Франции был составлен по докладам префектов список рабочих-активистов, подозреваемых в возможности организации саботажа воинской мобилизации путем забастовок)

¹⁰ garde-champêtre m – сельский сторож

¹¹ feuilles f pl de route – мобилизационные повестки

¹² valides adj – здоровые

¹³ étayer – укреплять

¹⁴ de branchages m pl entrelacés ou de rondins – переплетенными ветками или бревнами

¹⁵ mitrailleuses f pl – пулеметы

¹⁶ boucliers m pl – щиты

¹⁷ raphia m – рафия (род пальмы с очень крупными перистыми листьями; из листьев и черенков изготавливают волокно)

¹⁸ d'endurance – на выносливость, стойкость

¹⁹ pullulement m des rats et de la vermine – скопление крыс и паразитов

²⁰ littéralement – буквально

²¹ sur le qui-vive – начеку (настороже)

²² hideuses adj – омерзительные

Activités

I. Distinguez une cause et une conséquence.

Par rapport à l'événement E; placez correctement les mots cause et conséquence.

___________________________E__________________________

Attentat de Sarajevo:

• citez les conséquences immédiates de cet événement;

• indiquez les causes de la Première Guerre mondiale.

II. Construisez la frise chronologique des années de guerre 1914—1918.

⇒...............................................................................................................⇒

• Représentez en deux couleurs les trois phases de la guerre.

• Situez par une étoile bleue l'entrée en guerre des États-Unis, par une étoile rouge la capitulation de la Russie. Nommez cet événement.

• Placez avec deux points noirs les batailles de la Marne et de Verdun.

III. Vous êtes capables:

• de situer sur une carte de l'Europe Sarajevo, Verdun;

• d'indiquer les trois grands théâtres d'opérations de la Grande Guerre;

• de nommer trois nouveaux États créés après la guerre;

• de retrouver dans le Dossier spécial et citer les causes du traité de Versailles;

• de nommer les quatre empires disparus.

IV. Donnez la définition des mots suivants: armistice et paix; cause et clause; stratégie et tactique. Pour chacun de ces termes, trouvez un événement et un document.

V. Identifiez les personnages suivants en indiquant par des flèches les bonnes relations.

Clémenceau ........................................commandant en chef des troupes al-liées

Foch .....................................................président du Conseil français

François-Ferdinand............................ vainqueur des Russes à Tannenberg

Wilson ...................................................Premier ministre anglais

Hindenburg ...........................................neveu de l'empereur d'Autriche-Hongrie, assassiné à Sarajevo

Lloyd George p..................................résident des États-Unis, défenseur du droit des peuples à l'autodétermination

VI. Sujets à développer.

1. Les causes de la Première Guerre mondiale.

2. Les conséquences de cette guerre:

• montrez comment les traités de paix ont modifié la carte de l'Europe;

• indiquez les conséquences démographiques, économiques et sociales de ce conflit.

3. L'Europe au lendemain de la Première Guerre mondiale:

• dressez le bilan des pertes matérielles et humaines;

• montrez les changements politiques et les modifications territoriales les plus importantes;

• indiquez pourquoi on peut parler d'un déclin de l'Europe.

VII. Faites le commentaire du document cidessous.

Le mois d'août avait donné aux Allemands la première manche de la partie: les Belges rejetés sur Anvers, les Franco-Britanniques vers la Seine, notre aile gauche menacée d'être encerclée et Paris d'être enlevé; sans doute à ce moment les Allemands entrevirent-ils un Sedan renouvelé. Le plan de nos adversaires reposait sur une victoire rapide dans l'Ouest. À défaut d'une défaite totale infligée aux Allemands, l'occasion patiemment attendue venait de nous permettre de les refouler sur toute la ligne et notre victoire les contraignait à s'enterrer dans les tranchées! Quelle déception pour des gens pressés!

D'après Maréchal J offre, Mémoires

Répondez aux questions.

1. Comment nomme-t-on le plan des Allemands? Sur quelle stratégie repose-t-il?

2 . Pourquoi parie-t-on des Belges et des Britanniques? Que veut dire l'auteur dans l'expression «un Sedan renouvelé»?

3. L'auteur participe-t-il directement aux opérations?

4. Nommez et datez l'événement qu'il considère comme une victoire. Expliquez à quelle situation militaire il correspond.

5. Quels sont les éléments du texte qui permettent de le situer avec précision dans le déroulement de la Grande Guerre?

6. Pourquoi l'ennemi est-il pressé? Montrez que cette victoire change le cours de la guerre.