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Автор книги: Елена Григорьева


Жанр: Языкознание, Наука и Образование


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Un printemps en Normandie

En juin 1944, hormis14 le front secondaire ouvert en Italie l'année précédente, les Alliés occidentaux n'avaient pas de contact direct avec la Wehrmacht. Pour venir à bout du Reich, l'unique moyen était de tenter une opération de débarquement à travers la Manche et d ouvrir une brèche dans les défenses de la forteresse Europe.

Décidée en janvier 1943, à la conférence de Casablanca, la grande opération de retour des Alliés sur le continent (opération Overlord) fut présentée aux autorités civiles et militaires par le général britannique Morgan à la rencontre de Québec, six mois plus tard.

Les préparatifs

Unique, le débarquement de Normandie le fut autant par son envergure que par l accumulation exceptionnelle des moyens exigés.

De longs mois furent nécessaires aux économies des pays alliés pour forger les instruments de la victoire. Aux chantiers navals américains, aux usines de construction aéronautique canadiennes et aux grandes firmes de l'industrie mécanique revenait la tâche de fournir les péniches d'assaut15, les forteresses volantes et les chars Sherman à la chaîne. Dans les arsenaux de G rande-Bretagne, on travaillait jour et nuit à la construction des deux mulberries (ports artificiels).

À la mobilisation de la main-d'œuvre civile répondait la mobilisation des aviateurs américains et bri-tanniques renforcés par des pilotes tchèques, polonais, norvégiens et français. Ensemble, ils entamaient, à partir du début du printemps de 1 944, un vaste programme de bombardement des infrastructures routières et ferroviaires, des aérodromes et des défenses du Mur de l Atlantique situées dans le nord-ouest de la France.

L objectif était de paralyser la chasse ennemie et de retarder l arrivée de renforts allemands dans la future tête de pont. À cette tâche de sabotage participaient également les réseaux de Résistance qui, au surplus, fournissaient sur l occupant de précieuses informations impossibles à déceler16 sur la photographie aérienne.

Le débarquement

Le matin du 6 juin 1944, on trouvait en baie de Seine une formidable machine de guerre d une puissance demeurée sans équivalent. Jamais encore on n'avait rassemblé, en face d'une côte ennemie, autant de bâtiments de guerre, y compris quelques bateaux grecs, autant de bombardiers, de chasseurs, de chars flottants ou de péniches échouables17.

Le 6 juin, dès 0 h 15, 1 662 avions et 512 planeurs larguent 15 500 hommes des 82e et 101e divisions américaines sur Sainte-Mère-Église; dès 0 h 20, autour d'Ouistreham, 733 avions et 355 planeurs larguent18 7 990 hommes des 3e et 5e brigades britanniques.

Dès 5 h 30, 722 navires de guerre et 4 266 bateaux de débarquement, avec près de 200 000 hommes et des milliers de tonnes de matériel, prennent position. L artillerie de marine entreprend le pilonnage des positions allemandes, bombardées par près de 10 000 avions.

À 6 h 30, fantassins et chars d'assaut commencent à débarquer sur les plages de Normandie. L'opération Overlord commence.

En concentrant une force d assaut aussi gigantesque, l'intention des Alliés était d'asséner19 aux défenseurs un coup de poing d une telle violence que leurs réflexes en seraient paralysés. Aux assail

Le débarquement du 6 juin 1944

lants américains, britanniques, canadiens et fran-çais (commando Kieffer) de profiter des instants d'étour-dissement20 suivant le choc pour ouvrir une brèche d'une centaine de kilomètres dans le mur de béton et d'acier ceinturant la forteresse Europe. Ensuite, il fallait pousser en avant, gagner du terrain tout en cherchant à relier entre elles les plages de Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword.

Sauf à Omaha où l'on avait frôlé21 de près la catastrophe jusqu au milieu de la journée comme prévu et, le soir du jour J22. Eisenhower pouvait être satisfait de ce qui avait été réalisé par les 160 000 soldats débarqués sur le littoral de la Manche, par air ou par mer.

La bataille

Et dépit de l effet de surprise, les troupes allemandes de Rommel résistent farouchement en s'ap-puyant sur les blockhaus du mur de l'Atlantique.

Quelques heures après le débarquement, Charles de Gaulle appelle les Français à se mobiliser. Malgré les lourdes pertes humaines, le soir du jour J, 135 600 hommes tiennent de 85 km de côte normande. La «croûte» du système défensif côtier allemand est brisée. Mais ce n'est qu'un début: la bataille de la tête de pont durera en fait six semaines de plus que ne le prévoyait l opération Overlord.

Dans la douloureuse histoire de la bataille de Normandie (7 juin – 21 août), chaque mois est bien individualisé. Juin fut consacré à la coupure de la presqu île du Contentin, puis à la prise du port de Cherbourg (26 juin). En juin également, la Normandie accueillait sur son sol Churchill, de Gaulle et le roi d Angleterre.

Alors que des unités belges et hollandaises (Brigade Piron et Brigade Princesse Irène) débarquaient à Ar-romanches et prenaient chacune en charge un secteur du front britannique, juillet, après un certain enlisement23 des opérations dû en partie au mauvais temps, au bocage et à la vigueur de la résistance allemande, voyait la libération de Saint-Lô et de Caen.

Sʼengouffrant immédiatement dans le couloir, la IIIe Armée, celle du général Patton, fonçait24 vers le Sud et, parvenue à Avranches, éclatait en plusieurs branches: une vers la Bretagne, l autre vers la Loire, une troisième vers Laval et Le Mans. Renforcée par la division blindée polonaise du général Maczek et par la 2 e D.B. du général Leclerc, les Alliés finissaient par

I emporter en capturant une partie de la 7e Armée allemande, dans la poche de Falaise-Argentan (21 août 1944).

Le grand affrontement qui avait débuté le 6 juin s est révélé très meurtrier pour les deux camps. Au 31 août, les pertes alliées se montaient à un peu plus de 200 000 hommes et, dans l autre camp entre 300 000 et 400 000.

Événement décisif de la Seconde Guerre mondiale, la bataille de Normandie, ne mettait pas fin au conflit.

II faudrait encore neuf mois de durs combats pour obtenir la capitulation du IIIe Reich.

Rémy D e squ e sn e s, docteur d'État, historien au Mémorial de Caen

Paris libéré

Sous la conduite d un chef extraordinaire (c était, au départ, le lieutenant-colonel Leclerc) une poignée de soldats français isolés au cœur de l Afrique, ont franchi 4000 kilomètres de désert, traversé la Tunisie, l Algérie, le Maroc et sont venus aboutir, au milieu de l allégresse délirante d un peuple, au parvis de Notre-Dame de Paris. Trois mois plus tard, les premiers éléments blindés de la division Leclerc débouchaient sur la place Kléber, à Strasbourg.

La nuit du 24 août 1944 tombe… La division Leclerc continue à foncer dans les ténèbres.

La veille, 23 août 1944, de son PC25 installé à Rambouillet où il vient d arriver, le général Leclerc a lancé à ses troupes son «ordre d'opérations» – un ordre à la

Leclerc – bref, net et vibrant comme un claquement de drapeau dans le vent de la Victoire. Tout proche, la capitale se débat contre le boche qui l occupe encore partiellement. Derrière ces barricades jaillies d un même élan sur cinq cents et mille points différents, le peuple parisien s est levé d un seul bloc.

Depuis six jours, la Résistance française, surgissant de la clandestinité, a sorti ses armes au grand jour. Elle se bat, elle aussi. Une atmosphère de révolution – la vraie «révolution nationale» enfin réalisée – plane sur Paris où claquent les coups de revolver, où crépitent les rafales de mitrailleuses et de mitraillettes, où retentissent, à tout instant, les sourdes déflagrations26 des destructions allemandes.

Autour de la capitale, une barrière de feu s étend, illuminant la nuit de son rougeoiement qui palpite aux souffles du vent… Le Bourget brûle… Saint-Ouen brûle… Le Grand Palais brûle… Dans Paris, autour des Allemands bloqués en leurs îlots de résistance, les forces de l intérieur resserrent leur étreinte. On se bat au Luxembourg, à l Institut, au Palais-Bourbon, au Crillon27, à l'Hôtel de Ville, au Quartier Latin, à la caserne Clignancourt. On se bat dans tous les quartiers, de Montmartre à Montrouge et d Aureuil jusqu à la Nation. On se bat dans les rues, sur les places, sur les quais, aux carrefours, du fond des caves comme des toits des immeubles. Des autos de tout genre montées par une jeunesse que soulève une magnifique exaltation, sillonnent les rues, pourchassent l ennemi, le relançant en ses repaires. Brassard à la manche28, casque en tête et mitraillette ou mousqueton au poing, les FFL patrouillent à travers la capitale.

Et brusquement, à 22 heures, ce soir du 24 août 1944, la nouvelle éclate: «Leclerc est arrivé! Leclerc est là! Leclerc est à l'Hôtel de Ville!» Du haut en bas du moindre immeuble, ceux auxquels des amis ont téléphoné la nouvelle – «…Oui… j'en suis sûr… je les ai vus passer sous mes fenêtres… » – se précipitent chez les voisins, – chez des voisins qu ils croisaient vaguement dans l escalier et auxquels ils avaient, de loin en loin, jeté un salut courtois et distrait. Frappant à leur porte, ils hurlent la nouvelle, pour hurler leur joie: «Leclerc est à l Hôtel de Ville!»

Et soudain, dans le beau soir d été chargé de douceur, passe un long tintement. Une cloche… puis une seconde… puis des centaines d autres qui, peu à peu, et de proche en proche se sont mises en branle29. Bientôt, confondant en une vaste rumeur leurs sons limpides ou graves, les émouvantes voix de bronze des clochers de toutes les paroisses annoncent au peuple parisien sa délivrance30. Leur appel se prolonge, s amplifie, gonfle la voûte céleste, emplit la nuit tout entière. De la porte de chaque immeuble, des gens jaillissent, envahissent les rues. À toutes les fenêtres, des visages, des bustes s encadrent. Entamées par une bouche invisible, les strophes de Marseillaise s élèvent dans les ténèbres. Cent voix, mille voix se joignent aussitôt à celle du chanteur anonyme:

La libération de Paris. Place de la Concorde, le 25 août 1945

Le jour de gloire est arrivé!

…Contre nous de la tyrannie…

…Amour sacré de la Patrie…

Liberté, liberté chérie

Jamais le son des cloches de Paris n a pris une signification aussi pleine que ce soir. Chacun d eux est gonflé de sens. Et chacun les jette dans la nuit, comme un cri trop longtemps comprimé!

On peut clamer sa joie, librement: «Leclerc est arrivé, Leclerc est là!»

À 15 heures, le 25 août 1944, le général von Chol-tiz, commandant les troupes allemandes demeurées à Paris, capitule. Il se rend à la gare Montparnasse où le général Leclerc a établi son PC et se constitue prisonnier.

Paris est libéré!

Jean d'E sm e, Les Nomades de la Gloire.

L'Épopée de la Division Leclerc

1945: Les Japonais mènent un combat désespéré

En 1945, le Japon, épuisé par quatre ans de guerre contre les États-Unis et la Chine, résiste fanatiquement.

Au mois d août, les États-Unis décident d en finir, en larguant la bombe atomique sur Hiroshima.

Le 8 mai 1945, l'Allemagne a capitulé, mais le Japon résiste toujours. Les Japonais ont conquis les principaux archipels de la mer de Chine et du Pacifique. Mais maintenant, ils sont épuisés. Et ils commencent à perdre, une à une, toutes les batailles navales ou aériennes.

Dans une tentative désespérée, ils envoient des avions «kamikazes» , en missions-suicides, sur les bases et les navires des Américains: les pilotes doivent s écraser avec leurs appareils sur la position ennemie qu ils attaquent.

Les Américains veulent en finir vite avec cette guerre, et montrer au monde leur puissance.

En juillet, les chefs des pays alliés, le Premier ministre anglais Winston Churchill, le chef du gouvernement chinois Chang Kaï-chek31 et le président Truman se réunissent à Potsdam, en Allemagne, pour régler le problème du Japon.

Là, le président Truman reçoit un message radio32 en provenance de Los Alamos: «Le premier essai atomique a eu lieu à Alamogordo, à 350 kilomètres de Los Alamos. Succès total».

Un silence qui va peser très lourd

Les chefs des pays alliés, avec le soutien de Staline, dirigeant de l'URSS, décident d'envoyer au gouvernement japonais, le 26 juillet, un dernier message radio: le Japon doit «capituler sans conditions, avant que ne s abatte sur lui une puissance infiniment plus grande que celle qui a dévasté l Allemagne».

Cette puissance, c est la bombe atomique, mais les Japonais n en savent rien.

Le gouvernement japonais choisit de ne pas donner de réponse. En fait, il essaie ainsi de ménager, parmi les Japonais, à la fois les pacifistes, qui demandent la capitulation, et les militaires, qui la refusent. Les Alliés interprètent ce silence comme un refus du Japon de se rendre.

La bombe, elle, a été transportée, en pièces détachées, dans l île de Tinian, à 2000 kilomètres des côtes du Japon. Truman ordonne de la lancer début août.

Le 6 août 1945, à 2 h 30 du matin, à la base militaire de Tinian, douze hommes montent à bord d un avion bombardier américain, de type B 29, commandé par le colonel Paul Tibbets, 29 ans. Il a baptisé l'avion Enola Gay, du nom de sa mère.

«Mon Dieu, qu'avons-nous fait?»

À 2 h 45, l'engin se soulève, alourdi par une charge de 7,5 tonnes: 3 tonnes de carburant, et les 4,5 tonnes que pesa la bombe atomique Little Boy (Petit Garçon).

À 7 h 40 (6 h 40, heure japonaise), l'avion, en chemin vers le Japon, monte à 9 150 mètres, l altitude fixée par les météorologues.

À 8 h 11, heure japonaise, l'Enola Gay amorce un virage à 90° pour se placer en position de lancement, au-dessus de la ville d'Hiroshima.

Quand la bombe a explosé, un champignon de fumée multicolore s'est élevé jusqu'à plus de 10 000 mètres de haut

À 8 heures 15 minutes 17 secondes, la bombe est lâchée. L'explosion doit avoir lieu 43 secondes plus tard.

À 8 h 16, l'avion est déjà loin du point de lancement de la bombe. Deux ondes de choc le frappent. Il est violemment secoué.

Le second pilote se retourne et aperçoit au loin un immense nuage en forme de champignon.

«Mon Dieu, qu'avons-nous fait?», s'exclame-t-il.

Trois jours plus tard, une deuxième bombe atomique est lancée sur Nagasaki, une autre ville japonaise.

Le 15 août, le Japon capitule. La Seconde Guerre mondiale s'achève, mais à quel prix!

Quels étaient les arguments contre la bombe?

Après l explosion atomique, de nombreux savants atomistes, quelques intellectuels, dont l écrivain Albert Camus, ainsi que le pape Pie XII ont condamné le bombardement américain. Selon eux, les Américains auraient pu se contenter de menacer les Japonais d avoir recours à l arme atomique, sans l utiliser réellement. Or, le lancement a eu lieu par surprise. Enfin, la bombe atomique n était pas une arme de guerre «normale». Des hommes avaient-ils le droit de détruire des millions d autres hommes d un seul geste, même au nom de la guerre?

L amiral Leahy est affirmatif au sujet de l inutilité de la bombe atomique:

«L emploi de cette arme barbare sur Hiroshima et Nagasaki ne nous apporta aucune assistance matérielle. Les Japonais étaient déjà vaincus et prêts à capituler à la suite du blocus naval efficace et de la réussite des bombardements conventionnels.

Alors pourquoi la bombe fut-elle utilisée? Deux raisons sont apparues. L exigence exprimée par Staline de participer à l occupation du Japon était très embarrassante. Les Soviétiques devaient entrer en guerre contre lui le 6 août.

Et il fallait tout simplement que la bombe marche. On avait dépensé tellement d argent pour elle».

Liddell H art, Histoire de la Seconde Guerre mondiale

En 1945, les personnes qui étaient contre la bombe atomique étaient encore très peu nombreuses. Dans l ensemble de l opinion publique, on était bien content que la guerre soit enfin finie, même s il avait fallu une bombe atomique.

Et puis, le Japon est si loin de l Europe, si loin des États-Unis! C'est plus tard, à partir des années cinquante, que naîtra un mouvement contre les armes nucléaires.

Quels étaient les arguments pour la bombe?

Pour les États-Unis, la bombe était le meilleur moyen d obliger le Japon à capituler. Elle leur faisait perdre moins d argent et moins d hommes qu un débarquement de troupes au Japon.

Le langage de la bombe donnait aussi à l empereur du Japon, Hirohito, un argument décisif pour con

Ce visage d'enfant est devenu le symbole du malheur d'Hiroshima

vaincre les militaires de capituler. En effet, depuis plusieurs mois, l empereur était favorable à la capitulation de son pays. Mais il n arrivait pas à en convaincre les militaires.

Enfin, grâce à la bombe, les Américains ont eu la gloire d avoir mis fin à la guerre.

Ainsi l'URSS, qui faisait partie des puissances alliées depuis 1941, n'a pas pu participer à l'écrasement du Japon.

Or, il était prévu que l Union Soviétique envahisse le Japon dès le 8 août 1945.

Juste après Hiroshima, les relations entre les États-Unis et l'URSS se sont détériorées33. Les deux superpuissances sont entrées en «guerre froide»: elles se sont opposées, sans jamais s affronter militairement.

* * *

Les États-Unis ont été les premiers à fabriquer la bombe atomique en 1945. L URSS a eu sa première bombe en 1949, le Royaume-Uni en 1952, la France en 1960, la Chine en 1964, l'Inde en 1974.

En 1970, 140 pays ont signé un traité de «non-prolifération34» de l'arme atomique, mais, en réalité, beaucoup de pays hésitent à réduire leur armement atomique.

Pourtant, si 1% des bombes fabriquées explosait en même temps, ce serait « l hiver nucléaire» . Il n y aurait plus de vie sur Terre.

Notes

1 Anschluss – нем. Аншлюс (присоединение), политика насильственного присоединения Австрии к Германии. Завершилось захватом Австрии фашистской Германией (11—12 марта 1938 г.)

2 dissuader – разубеждать, отговаривать

3 giron m – лоно

4 se rebiffer – артачиться, упрямиться

5 acclamer – громко (бурно, горячо) приветствовать

6 cliquetis m – лязг (гусениц танков), бряцание

7 Staline en veut aux Occidentaux m pl – Сталин недоволен западными государствами

8 alléguant – ссылаясь

9 être submergé – быть сметенным

10 foudroyés – пораженные, сраженные

11 abnégation / – самоотречение, самоотверженность

12 prodiguer – тратить, расточать

16 pâtir – страдать

14 hormis – кроме

15 péniches / pl d'assaut – десантные баржи

16 déceler – обнаружить

17 péniches m pl échouables – баржи, севшие на мель

18 larguer – сбрасывать

19 asséner – нанести удар

20 étourdissement m – оглушение

21 frôler – проходить очень близко

22 jour m J – воен. час (день, время) X, на который назначается военная операция, атака

23 enlisement m pl – зд.: замедление

24 foncer – идти напролом

25 P.C. (Poste de Commandement) – командный пункт

26 déflagrations / pl – взрывы

27 Crillon – отель «Крийон» (на площади Согласия), в котором находилось высшее немецкое командование

28 brassard m à la manche – с повязкой на рукаве

29 (elles) se sont mises en branle – они пришли в движение

30 délivrance / – освобождение

31 Chang Kaï-chek – Чан Кайши (1887—1975), маршал, глава гоминьдановского режима (с 1927 г.), свергнутого в результате народной революции в Китае (1949); при поддержке США закрепился на о. Тайвань

32 message m radio – радиограмма

33 détériorer – ухудшаться

34 non-prolifération f – нераспространение

Activités

I. Écrivez la composition sur la Seconde Guerre mondiale en se basant sur le canevas des questions données ci-dessous.

1. Quelle œuvre accomplit la Société des Nations?

2. Comment et grâce à qui l'Allemagne redevint-elle menaçante dès 1933?

3. Comment déclencha-t-elle la Seconde Guerre mondiale?

4. Comment se déroula la campagne de 1940?

5. Comment la France fut-elle occupée?

6. Qui organisa la résistance à l'occupant?

7. Quand l'Allemagne capitula-t-elle?

8. Comment la France sortit-elle de la guerre?

9. Pourquoi la Société des Nations fut-elle souvent impuissante?

10. Pourquoi l'Allemagne était-elle plus forte que la France à la veille de la Seconde Guerre mondiale?

11. Quels pays ont combattu dans le même camp au cours des deux guerres mondiales? – Et dans deux camps différents?

1 2 . Pourquoi certains résistants sont-ils appelés «maquisards»?

13. Pourquoi la Seconde Guerre mondiale a-t-elle fait beaucoup de victimes parmi la population civile?

14. Contre quels adversaires l'Allemagne eut-elle à se

battre?

15. Quand la bataille de France commença-t-elle? 1 6. Quels en furent les péripéties et les résultats?

II. Dans la dernière colonne, inscrivez le nom qui convient (pays, région, ville).

Début 1943 .....................................Terrible défaite allemande en Russie

6 juin 1944 .....................................Région du débarquement allié

15 août 1944 .....................................Région où a lieu un 2e débarquement

25 août 1944 .....................................Capitale libérée par Leclerc

8 mai 1 945 .....................................Ce pays dépose enfin les armes

6 août 1 945 .....................................Ce pays a largué la bombe atomique

III. Associez à chaque élément de la colonne de gauche l'élément de la colonne de droite qui convient.

1. Charles de Gaulle...........a) eut 27 millions de morts pendant la IIe Guerre mondiale.

2 . Stalingrad...........b) repose au Panthéon.

3. Les maquisards...........c) fut une terrible bataille.

4. Jean Moulin...........d) appela à la résistance.

5. L'URSS...........e) exécutaient des sabotages.

IV. Complétez par le mot manquant.

1. Dès le 18 juin 1940, le général … appelle les Français à résister. 2. …unifie les mouvements de résistance et meurt sous la torture. 3. Le général… commande la 2e division blindée qui libère Paris.

V. Étudiez le texte ci-dessous.

La situation sur le front de Normandie devient de jour en jour plus critique (…). Du fait (…) de l'engagement exceptionnellement important de matériel par l'adversaire, principalement en artillerie et en blindés, et du fait de la maîtrise de l'air sans limite de l'aviation ennemie, nos pertes sont à ce point élevées que la combativité des divisions diminue rapidement. Les renforts n'arrivent que très parcimonieusement, et du fait de la situation difficile dans laquelle se trouvent les transports, ils mettent des semaines à parvenir jusqu'au front.

(…) Le ravitaillement ennemi n'est pas gêné par notre aviation. La pression ennemie devient de plus en plus forte. Dans ces conditions, il faut s'attendre à ce que, dans un délai relativement court – quinze jours à trois semaines – , l'ennemi réussisse à percer notre front mince (…). Les conséquences seront imprévisibles.

D'après le rapport du maréchal Rommel au Grand quartier général allemand, 15 juillet 1944

1. Situez le moment de la guerre où est écrit ce texte.

2. Quelles informations sur le déroulement de la Seconde Guerre mondiale nous apporte ce document?

VI. Faites le commentaire du texte.

Je suis parfaitement instruit des nécessités urgentes de la situation militaire, en particulier en ce qui concerne votre front de l'Est. Nous avons, je le crois, pris dans le Pacifique Sud-Ouest un point d'appui dont les Japonais auront beaucoup de mal à nous déloger.

Je sais fort bien que notre véritable ennemi, c'est l'Allemagne et que notre potentiel de guerre devra être employé contre Hitler aussitôt qu'il se pourra… Croyez-moi, quand je vous dis que nous allons arriver avec des effectifs puissants. Les Américains comprennent bien que, cette armée, c'est la Russie qui soutient le choc le plus violent et nous sommes remplis d'admiration pour la magnifique résistance que vous opposez à l'ennemi.

Roosevelt à Staline, 15 août 1942

1. En prenant appui sur la date, précisez à quelle période de la Seconde Guerre mondiale est adressé ce message.

• Quel est ce point d'appui occupé par les Américains? Pourquoi le président Roosevelt parle-t-il de point d'appui?

• À quoi Roosevelt fait-il allusion dans la phrase: «Cette année, c'est la Russie qui soutient le choc le plus violent… la magnifique résistance que vous opposez à l'ennemi»?

2 . Quelle déclaration antérieure autorise Roosevelt à affirmer: «Notre véritable ennemi, c'est l'Allemagne». À cette date, comment les Allemands attaquent-ils les États-Unis?

3. Quelle demande urgente Staline a-t-il faite à Roosevelt? Comment ce dernier y répondra-t-il?

4. Que nous apprend ce message sur les nouvelles conditions de la guerre?

5. Donnez un titre au texte.

VII. Les sujets à développer:

• Les grandes phases de la Seconde Guerre mondiale. La France et les Français pendant l'Occupation allemande.

• La Collaboration et la Résistance en France (1940—

1945).

• La Résistance française.

• Les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.


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